2.4.2.1. Confusion.

Malgré le repérage du questionnaire et de la prise de notes, la confusion survient très vite entre nous, comme une entrée en matière inévitable ou indispensable. A travers elle, se montrent répétitivement égarement, vertige, réticences, aussi bien sur le plan de l’énonciation que sur celui du comportement. Les espaces vides du maillage du discours laissent apparaître une organisation tacite, visant à embrumer la relation d’un halo perceptif. Celui-ci est constitué de pertes, de vides, de trous, qui nous font sombrer dans une confusion sensori-corporelle tout à fait réelle où la parole et l’écoute se troublent mutuellement, où l’égarement procède des réticences ou des hésitations, où le vertige répond à la description glacée d’une relation incestueuse et violente. Déjà à ce stade, la contamination des pertes se diffuse de l’un à l’autre.