3.2.  Les blessures psycho-corporelles « d’Alien. »

Cette référence insolite, voire incongrue, nous est apparue pour ce premier sujet afin de tenter de rendre compte de sa manière d’être particulière. La figure du monstre (R. Scott, 1978) absorbé, incorporé par les humains, qui se love tacitement en eux jusqu’au moment de les faire exploser, pour mettre au monde sa progéniture nourrie de leur substance, peut représenter en partie l’éprouvé des interlocuteurs de ce sujet. Par ailleurs l’étymologie latine du mot « aliéner » renvoie à l’idée d’autre, dans l’acception juridique de cession, de transfert ou de délaissement. C’est donc quelqu’un pour qui, d’emblée, l’idée d’une altérité fondamentale, contagieuse et vampirique est mise en exergue.