2. Le titre.

"De l'enfouissement psychique à la scène d'amarrage : actualisation de l'indéterminé chez l'errant". Touchant au fond de ce que nous avons traité dans la recherche, il nous laisse pourtant une impression d’éloignement. Comme si ce qu’il tentait d’évoquer, l'enfouissement lui-même, était à la fois ce qu’il dit et autre chose…s’échappant de, revenant à notre pensée comme une errance psychique, en résonance de celle des sujets. Peut être lui manque t-il, à lui aussi, un supplément d’âme. Car notre étude a souvent, et de manière inopinée, croisé une exigence de poétisation. Peut être que l’écho esthétique ramènerait en surface des émerveillements sensoriels, enfouis en même temps que les angoisses.

Aussi, pour boucler véritablement cette thèse et ouvrir la voie à une nouvelle problématisation, pourrions nous décliner le concept de narrativité, à la suite de D.N. Stern; il interrogerait le travail- ou ses inhibitions- de mise en histoire, en conte, en roman, en poème, dans le sens d'une reprise de la temporalité indispensable à tout témoignage, rencontre ou lien thérapeutique.

Nous évoquerions alors, dans cette perspective, l'idée suivante:

De la scène d'amarrage à un scénario partageable:
L'exigence esthétique comme modalité de dépassement de l'empiétement.