Note sur les traductions et les citations russes.

Dans la mesure où la terminologie, la recherche de l’équivalent français font partie intégrante de notre recherche d’esthétique, tous les textes russes cités sont traduits par nous, même dans le cas où une traduction du russe est accessible en français et fait autorité, ce qui est le cas pour l’excellente traduction des Ecrits sur le théâtre de Meyerhold et pour Ma Vie dans l’art de Stanislavski. Ce sont, avec les Ecrits de Vakhtangov, récemment traduits par Hélène Henry, et ceux de Taïrov, traduits par Claudine Amiard-Chevrel, les seules traductions vraiment fiables qui existent en français. Nous indiquons pour ces traductions, dans les notes, les références précises à la traduction française. Les écrits de Mikhaïl Tchekhov ont été traduits en français de l’anglais de même que Le Travail de l’acteur sur soi de Stanislavski qui est traduit de la version américaine sous le titre La Formation de l’acteur (le titre russe est Le Travail de l’acteur sur soi dans le processus créateur de la vie éprouvée ) et La construction du personnage (le titre russe étant Le Travail de l’acteur sur soi dans le processus créateur de l’incarnation ).

De ce fait, la plupart des citations que nous produisons proviennent d’ouvrages russes non traduits. Pour ne pas alourdir l’apparat critique de notre travail, toutes les références d’ouvrage sont données dans les notes en traduction française, avec la mention du lieu russe d’édition (en général Moscou, ou Saint-Pétersbourg/Petrograd/Leningrad). Le titre original russe et les références complètes de l’édition russe figurent dans la bibliographie au nom de l’auteur donné sous une forme francisée (Stanislavski et non Stanislavskij, Vakhtangov et non Vahtangov, Soulerjitski et non Suleržickij), là aussi dans un souci de clarté, conforme à l’usage de notre langue.

Les noms communs russes des notions qui émaillent notre recherche sont traduits et donnés en transcription. Dans les annexes et les citations, certains termes importants sont donnés entre crochets droits pour signaler une particularité ou la manière dont nous traduisons une notion importante. La traduction de la terminologie est une recherche en évolution qu’il n’est pas toujours utile de clore. Nous ne répugnons pas ainsi à traduire de façon différente des notions importantes, car les textes engagent parfois des contextes différents et la pluralité raisonnée des traductions peut, dans certains cas, libérer du sens. Nous indiquons, dans ce cas, la notion russe correspondante entre crochets droits.