Chapitre 2 : L’attention scénique chez Stanislavski

Les conditions de la représentation scénique

Le chapitre 5 du Travail de l’acteur sur soi I, consacré à l’attention scénique 201 ,est fondé sur le problème de la représentation publique et visuelle. Après une période d’études, réalisées rideau fermé, dans le cadre d’un appartement reconstitué, supposé être celui de l’élève Malotetkova (littéralement, « celle en bas âge »), l’illusion du confort intime se brise pour les élèves fictifs du traité de Stanislavski. Les chaises et les murs vacillent, le monde entier se disloque dans une fente effrayante et grandissante. Cette catastrophe, comparée à un tremblement de terre, un glissement de terrain ou un éboulement, « sans aucune raison visible », décrit l’ouverture du rideau, mû par la main invisible de Tortsov, le pédagogue, magicien. « La longue fente étroite dans le mur » ouvre une béance. Comme lors du spectacle de présentation où s’est jouée la scène inaugurale du traité, tirée d’Othello, revient l’ennemi premier de l’acteur : le « trou noir du cadre de scène » (« černaja dyra portala ») avec les ombres inquiétantes, méphistophéliques, des deux metteurs en scène pédagogues : Tortsov et Rakhmanov. Les silhouettes et les contours deviennent indistincts, la vision et la perception se troublent. Il s’agit de la naissance de l’espace représentatif visible, où le cadre de scène peut être comparé au cadre d’un tableau. C’est aussi en russe le « miroir de la scène », zerkalo sceny, surface réfléchissante despeurs primaires et ancestrales. La peur produit une transformation interne que Stanislavski compare à l’expérience du voyeurisme du côté de la victime de la curiosité :

‘« Imaginez que je me retrouve avec ma femme (à supposer que j’en ai une) dans une chambre d’hôtel. Nous parlons à cœur ouvert, nous nous déshabillons pour nous coucher, notre comportement est décontracté. Et tout à coup, nous voyons que l’énorme porte à laquelle nous ne prêtions pas attention s’ouvre et là-bas, dans l’obscurité, des personnes inconnues, nos voisins, nous regardent. Nous ne savons même pas combien ils sont. Dans le noir, on a toujours l’impression qu’ils sont nombreux. Nous nous hâtons de nous habiller et de nous coiffer au plus vite, nous cherchons à nous comporter avec retenue, comme si nous étions invités quelque part.» 202  ’

La maison réconfortante du corps et du psychisme est bouleversée par ce surgissement de l’altérité du regard au cœur de l’intime. Le sentiment est celui de la pudeur démasquée. Ce sentiment a une traduction concrète dans l’appareil psycho-physiologique de l’acteur. Les tensions réapparaissent, comme s’il se sentait nu (ou en chemise) devant le regard extérieur. Les « cordes » intérieures de l’acteur sont tendues, les courants d’énergie et de conscience sont modifiés. Cette traduction intérieure est causée par une présence perceptive extérieure. L’intimité rompue par le trou noir du cadre de scène donne déjà à penser un premier partage entre l’interne et l’externe, qui est à la base de la compréhension visuelle de l’art de l’acteur dans le système de Stanislavski. Dans l’intimité du salon de l’appartement scénique, construit dans le but de mettre en confiance les élèves, dans le chapitre 3 du traité, l’espace était clos, indifférencié et le travail sur les circonstances proposées pouvait s’y matérialiser.

Le fou, dans l’étude du chapitre 3, est derrière la porte. On verra qu’au chapitre suivant, la folie gagne la scène elle-même. Rideau fermé, dans le réconfort d’un salon théâtral, il n’y a au départ pas de sens principal ou secondaire, pas de devant ou de derrière, pas d’ouverture qui oriente la conscience perceptive. A l’instant où le rideau est ouvert, comme dans ces anciens tableaux décrits par Pline l’Ancien ou encore dans l’art du XVIIe siècle 203 , c’est la conscience qui est modifiée par l’ouverture du quatrième mur. L’indifférence à laquelle les acteurs sont censés parvenir à l’égard de cette ouverture 204 , cette sérénité qui va, de façon emblématique, jusqu’à tourner le dos au spectateur 205 est en réalité le drame inaugural de la représentation scénique. La conscience de l’acteur se cale désormais sur le sens principal de l’espace de représentation.

Fermé/ouvert dans l’espace de la chambre. Connu/inconnu dans la communication forcée de l’intime. Lumière/obscurité avec la limite symbolique de la rampe éclairée. Proche/lointain dans la perception de la distance. Rassurant/inquiétant dans l’image interne de ce rapport de distance et de proximité à soi. Tels sont quelques uns des éléments fondateurs du rapport scène/salle, rapport de représentation qui constitue la reconstruction d’une seconde vie artistique par l’attention scénique sur un objet.

Ces catégories jouent aussi dans la constitution de l’objet spécifique du jeu de l’acteur destiné à détourner son attention de l’abîme. Car, pour le moment, le public est devenu une image. Le rapport imageant est double : de la salle vers la scène qui fait tableau, selon l’image classique de la représentation comme illusion scénique, mais aussi de la scène vers la salle où l’acteur ne voit que l’envers des choses, une réalité appauvrie, crue, inquiétante, sans décors ni fioritures, indistincte. La nudité de ce rapport de représentation est l’inverse de celui que perçoit la salle. Quand le vecteur est dirigé vers la scène, du point de vue du spectateur, c’est l’illusion qui prédomine. Mais du point de vue de l’image même, du contenu de la représentation qui pour ainsi dire « regarde » le spectateur, le mensonge est dépouillé de tous ses attraits. Seuls la nudité, la mise à nu, l’aveuglement de la peur prédominent.

Le rapport de visibilité fonctionne comme un cache et l’esthétique de l’art de l’acteur offre l’occasion unique de ressentir humainement ce que percevraient ou perçoivent les éléments figuratifs de la représentation : les personnages peints, les objets, pour ainsi dire, l’envers du décor de l’appareil représentatif. La visibilité change de polarité. Pour l’acteur Nazvanov, les spectateurs sont : « ceux qui sont assis invisibles, de l’autre côté de la rampe, dans le noir ». L’adverbe utilisé – nezrimo – dénude la représentation, de l’intérieur du sujet esthétique. Affectivement, il désigne un rapport de regard et de vision. La face invisible de la représentation apparaît d’emblée dans l’expérience scénique, fût-elle d’abord celle de la peur avant d’être la concrétion d’un désir, d’une naissance fécondante (la naissance de la vie du rôle).

L’expérience humaine de la réalité artistique, l’animation de la représentation immobile que permet le théâtre, pour lequel l’acte artistique et la perception esthétique, ne font qu’un, dans l’art de l’acteur, montrent que la sensation réelle de celui qui « joue » le contenu représentatif ne recouvre pas du tout le contenu de l’image représentée. Ce que les spectateurs voient est invisible pour ceux qui sont regardés. En contrepartie, l’échange de regard n’est pas réciproque, du moins dans les conditions d’une scène à l’italienne, qui donne ici les conditions mêmes de la représentation in se : le voyant voyeur ne peut devenir objet de ma vision et de ma représentation en tant qu’objet stable.

Le regard du spectateur est le miroir d’un désir enfoui, non sublimé. Il devient l’incarnation de la face cachée de la représentation, de ce que l’on ne voit pas chez soi, ce que Stanislavski appelle « l’intime », c’est-à-dire la part émotionnelle de l’être humain, dominée par la peur et la honte. Il y a donc une face obscure, non mise en lumière. Tout l’enjeu du chapitre stanislavskien, sous l’angle de la vision, est de mettre en lumière cette part d’ombre, de faire revenir cette proximité de soi à soi de l’espace de représentation, de son contenu narratif et figural qui, sous l’effet de la peur se dilue dans le lointain d’un espace indistinct, d’une forme intérieure déformée par l’extériorité et la rupture de la « boîte » scénique.

Le rapport de jeu qui en découle est celui d’un art de la représentation, selon la grande division du chapitre 2 du traité de Stanislavski. Stanislavski, dans ses manuscrits, avait commencé à diviser l’art de l’acteur en art de la vie éprouvée et art de la représentation, stipulant ainsi d’ores et déjà le partage entre la vie intérieure et la vie extérieure. Dans le chapitre 2 du Travail de l’acteur I, les distinctions, comme on l’a vu, sont plus fines. Il y a le métier, le jeu avec ses tripes et la simple grimace ou contorsion – lomanie, pendant de la caricature si prisée symboliquement par les adversaires stylistiques de Stanislavski. Il est significatif que Govorkov, le grand contradicteur de Tortsov, soit indifférent à l’ouverture du rideau : son jeu reste le même. Dans le deuxième chapitre qui reprend les catégorisations artistiques de Stanislavski, Govorkov est catégorisé par Tortsov du côté du métier, de l’artisanat scénique – remeslo qui n’est pas un art :

‘« – Et vous, Govorkov, vous n’avez pas approché votre rôle à partir du contenu intérieur, en éprouvant la vie du rôle ou en le représentant, mais à partir de toute autre chose et vous pensez que vous avez créé quelque chose dans l’art. Mais là où il n’y a pas de sensation de son sentiment vivant, analogue à la personne représentée, il ne peut être question de création authentique.
Ne vous mentez donc pas à vous-même, cherchez plutôt à pénétrer et à comprendre en profondeur où commence et où finit l’art authentique. Vous serez alors convaincu que votre jeu n’a aucun rapport avec lui.
– Qu’est-ce qu’il est ?
– Un artisanat. Pas mauvais, au demeurant avec des procédés travaillés assez corrects qui permettent de rapporter le rôle et d’en donner une illustration conventionnelle.» 206  ’

Le partage entre la convention et l’art recoupe celui entre l’émotion, la vie éprouvée – pereživanie – et la représentation, le procédé. La représentation n’est un art que dans la mesure où elle a éprouvé la vie du rôle ne serait-ce qu’une fois. La copie de cette émotion originaire l’éloigne de la vie authentique qui doit être à chaque fois renouvelée. Elle fait de la représentation un tableau et non un art émotionnel vivant. Dans le cas de Govorkov, il n’y a pas de vie éprouvée authentique, pas d’art, mais une simple illustration. L’image ne va pas sans sa dimension temporelle et affective, ce que Deleuze appelle, reprenant Bergson, la durée.

L’Einfühlung singulière que représente le pereživanie est décrite dans l’expérience originaire de Nazvanov et de l’actrice Maloletkova qui ont connu l’émotion authentique, l’épreuve de la peur, dans le spectacle de présentation. Le vide effrayant de ce monstre qui avait fait perdre pied au narrateur Nazvanov dans sa scène d’Othello au point d’avoir libéré les forces élémentaires de son inconscient pour lui faire crier « Du sang ! Iago ! Du sang ! » se révèle à nouveau. Rien ne peut le contrecarrer.

Nazvanov comprend qu’il faut apprendre à ne pas prêter attention au trou noir. C’est donc un besoin négatif qui est à l’origine du travail sur l’attention. Il faut ne pas prêter attention à l’au-delà de la représentation, si flou et si effrayant, mais au contraire concrétiser l’espace, susciter l’intérêt. C’est de nouveau Choustov, l’acteur de la représentation, le partenaire de Nazvanov, jouant à ses côtés le rôle de Iago, familier de la voie juste, qui se déroute du côté du miroir, de la copie, des Français et de Coquelin, Choustov donc qui souffle une solution. Le miroir aux alouettes des acteurs sera d’abord du côté de la fable, du sujet du récit. Il faut du nouveau, pour retrouver l’ancien jeu conventionnel. Choustov, et Nazvanov à travers lui, sont persuadés que doit être trouvé un sujet nouveau de l’étude, capable d’enflammer les cœurs. Cette solution est en réalité une anticipation de la solution de Tortsov lui-même. Mais le sujet n’est pas dans le récit extérieur, donné par l’auteur ou le metteur en scène, il est dans l’acteur, sujet de son propre récit, conscient des éléments du système, capable de s’orienter dans l’espace-temps de la méthode, de ses notions, de ses exercices, de son vocabulaire. Il faut pour cela une prise de conscience intérieure de l’acteur sur les éléments de son art. Ce sont les commentaires de Tortsov qui doivent enflammer les esprits et non un sujet, fût-il mélodramatique. Le thème de la flamme évoque déjà celui de la lumière et la notion d’inspiration qui court à travers tout le traité. Le problème d’une dérivation possible liée à la dispersion provoquée par le regard extérieur trouve un succédané dans le sujet bouffon proposé par Tortsov : il s’agit de l’étude de l’argent brûlé, qui, comme l’étude du fou, est sans cesse reprise par le groupe fictif des acteurs. Le drame qui voit la disparition de papiers et d’une importante somme d’argent et deux accidents mortels est joué par Nazvanov et Maloletkova, les deux acteurs de l’expérience vécue, dans le spectacle de présentation. L’un laisse seul son beau-frère, bossu et idiot, avec dix mille roubles dont il est responsable, ils sont jetés joyeusement au feu avec tous les justificatifs. L’autre, en proie à l’inquiétude (un des sens de pereživanie) lorsqu’elle entend le cri de détresse de Nazvanov qui a perdu tout son capital, accourt laissant son nourrisson se noyer dans la baignoire. On comprend qu’un tel sujet ne puisse faire naître l’enfant vivant du rôle et que le metteur en scène-sage femme n’accouche de rien. La tragédie, censée éloigner les acteurs du trou noir, rend impossible la moindre étincelle dans les moments les plus pathétiques du sujet. Les apprentis acteurssont trop peu entraînés à la vie scénique pour résister aux forces centrifuges. L’attention scénique n’est pas focalisée, la concentration n’est pas là. En somme, l’objet de jeu, l’image au sens dramatique n’est pas constituée. Le problème n’est pas dans l’originalité de la fiction, mais dans la constitution même de l’appareil de jeu de l’acteur. Toutes les tentatives pour jouer la scène échouent. Le rideau fermé, il y a quand même entorse, dérapage et démonstration de soi de l’acteur [samopokazyvanie].

La dichotomie, dans la perception de l’histoire, se situe au niveau même de l’image : soit l’on agit, soit l’on représente l’action au sens démonstratif de l’art de la représentation. La fausse picturalité ou théâtralité, dans ce cas, ne peut conduire qu’à « déchirer la passion en lambeaux », selon la citation de la scène d’Hamlet et des comédiens (Hamlet, III, 2) produite par Stanislavski. Le vide se redouble ainsi sans cesse, en l’absence de spectateurs. Il y a d’abord la présence des deux metteurs en scène : sans eux, l’obstacle devient le regard du partenaire dont l’acteur est en quelque sorte le spectateur. Tortsov et Rakhmanov, ombres inquiétantes, s’en vont. Mais le partenaire est critiqué. L’absence de vie intérieure et d’entraînement de l’attention extériorise immédiatement le jeu dans une situation de représentation. Comme si la représentation ne connaissait que deux états : spectateur ou acteur, agi ou agent, actif ou passif, vu ou voyant. L’inaction transforme l’acteur en spectateur. L’inattention portée à la vie intérieure imaginaire déporte le regard vers un objet extérieur à ce que l’on joue, extérieur au théâtre même. Mais quel sens y a-t-il à jouer sans le public ? Sans le partenaire, l’attention de l’acteur se focalise sur sa propre personne qui se dédouble, comme dans la période du miroir du narrateur Nazvanov au moment de ses exercices extérieurs sur l’apparence d’Othello 207 . Divisé entre lui-même et son image, reflétée dans un miroir, l’acteur devient son propre spectateur et son pire ennemi. L’attention, non fixée sur un objet, vagabonde et se fixe sur son propre reflet. L’objet que l’acteur doit nécessairement constituer devient purement narcissique, c’est un jeu de la représentation pour soi-même, une image extérieure. L’image qui est transmise est alors troublée, aussi pâle et démunie que l’acteur, livré à lui-même face au quatrième mur et à l’immensité de la scène.

Cette situation-limite traduit l’absence de séparation des degrés de la représentation, collant l’un à l’autre le regardant et le regardé, l’agissant et l’agi, l’acteur et le spectateur. L’attention encore une fois sera une économie de la distance. Mais dans le traité pédagogique, le regard est déjoué. Tortsov et Rakhmanov, les pédagogues, ont tout observé « par le trou de la serrure ». L’expérience n’était que supercherie, pour amener les acteurs vers un nouvel horizon du système. Dans l’attention, il s’agit d’établir un espace, de créer les mêmes délimitations, les mêmes prises de distance dans le « paysage intérieur ». Le spectateur, quelle que soit sa forme, semble être l’obstacle à vaincre contre la dispersion.

La solution, pour lutter contre cette déviation et cette peur du spectateur qui entrave l’attention, est de constituer des objets extérieurs, puis intérieurs de l’attention, d’abord sous forme de points, puis sous forme de cercles, et de convertir ces éléments plastiques sur un plan intérieur entre intensité et dilatation, contraction et fermeté. L’objectif est de reconstituer, pour l’acteur, un espace aussi sécurisant par sa densité physique que l’appartement inaugural, de construire un espace mental, intérieur par le jeu de l’imagination, de la logique et de l’action. La réponse à cette menace infinie, inhérente à la représentation publique, est trouvée dans l’attention vivante focalisée sur un objet ou une activité extérieure. Un détail auquel on prête réellement attention permet de se distraire du jeu de regard de la représentation et du spectacle (la salle de spectacle se dit en russe zritelnyj zal, c’est-à-dire littéralement « salle de la vision », salle du spectacle). Le narrateur, Nazvanov, en avait déjà fait l’épreuve au cours de sa préparation de la scène d’Othello : effrayé par le trou noir du cadre de scène dont il était la proie, il parvient à l’oublier un court instant en aidant un ouvrier à ramasser les clous que ce dernier a fait tomber sur la scène.

Notes
201.

De larges extraits de ce chapitre figurent dans les annexes, cf. texte N°6.

202.

“L’attention scénique”, Tr. 1, Stanislavski, 1954-1961, II, p. 96-97.

203.

Cf. par exemple Jeune femme lisant une lettre de Gabriel Metsu peint vers 1664 à la National Gallery de Dublin, reproduit in : Victor I. Stoichita, L’Instauration du tableau. Métapeinture à l’aube des temps modernes, Genève, Droz, 19992, p. 229, cf. aussi illustration 64 p. 177. Au sujet de l’exemple du tableau recouvert par un rideau, l’anecdote célèbre de la lutte entre Zeuxis et Parrhasios est rapportée par Pline, XXXV, 65.

204.

Sur la théorie du quatrième mur chez Diderot et dans la peinture, voir la trilogie de Michael Fried : Esthétique et origines de la peinture moderne : La place du spectateur, Le réalisme de Courbet, Le modernisme de Manet, Paris, Gallimard, 1990-2000. Le quatrième mur est fondé sur ce que Fried appelle l’anti-théâtralité.

205.

Sur ce sujet spécifique voir le livre de Georges Banu, L’Homme de dos. Peinture, théâtre, Paris, Adam Biro, 2001.

206.

“L’art scénique et l’artisanat scénique”, Tr. 1, Stanislavski, 1954-1961, II, p. 34-35.

207.

Voir la traduction du premier chapitre du Travail de l’acteur sur soi, en annexe, texte n°2.