2. Des données archeologiques limitées

Face à la somme des données textuelles, les faits archéologiques font encore pâle figure pour ces périodes, dans l’état actuel des investigations. C’est que rien ne reste de visible en élévation, et que les fouilles sont demeurées jusqu’à présent peu nombreuses au centre de Tournus. Deux sites seulement sont concernés : le Castrum, avec la fouille de 1994, quai du Midi, qui atteste du maintien de l’occupation interne, et de la destruction d’une partie de la « poterne vers la Saône », à la fin du IXe s. ; et l’abbaye, essentiellement au travers de la fouille de 1992 - 94 au sud-ouest de l’enclos médiéval, qui révèle d’importants travaux de terrassements et de voirie, en gros au cours du Xe s. Mais de l’organisation du monastère, ou de l’agglomération qui lui est liée, on ne sait rien de plus, avant la fin du Xe s.