5. Conclusion

Au total, pour le début du XIe s., si la reprise de la crypte et du chevet de l’église abbatiale avait déjà fait l’objet d’importants commentaires, une série d’éléments restait à prendre en compte, pour esquisser une image d’ensemble de l’abbaye. Bien que les zones d’ombre demeurent prépondérantes, c’est la première dont on dispose, en gros vers les années 1020.

Incontestablement, on a déjà affaire à un grand monastère ; et nous avons même idée du paysage qui l’entoure. Pour le peu qu’on connaisse de son dispositif interne, il conserve alors de nombreuses constructions antérieures, depuis la nef de l’église, qui aura survécu à l’incendie de 1007 / 1008, jusqu’à cet édifice sur poteaux de bois révélé par la fouille au sud-ouest, datable des alentours de l’an mil, où prend place une file d’inhumations. L’organisation du monastère est encore très différente de celle qui va lui succéder, dans la foulée de la reconstruction du sanctuaire, à partir du second quart du XIe s.