3. Physionomie urbaine : la topographie d’après les textes

Intéressons-nous pour conclure ce tour d’horizon, à l’aspect physique de la ville, tel que nous le restituent les textes conservés ; les coups d’éclairage sont épars, et leur interprétation parfois délicate. Certains aspects de l’agglomération restent dans l’ombre, et le début de la période demeure obscur.La première question posée aura trait à l’extension du site - et donc à ses limites. Les textes restent ambigus avant le XIVe s. à propos d’une enceinte qui fermerait le bourg lui-même. La première subdivision de cet ensemble est due à la répartition des paroisses, qu’on ne connaît de manière assurée qu’au XIIIe s. : il se pourrait que leurs territoires chevauchent le périmètre enclos de la fin du moyen âge ; on signalera au passage l’emplacement de leurs églises-mères. Enfin, on approchera d’une réalité plus quotidienne avec l’identification de certains quartiers, et même de rues, voire d’espaces libres au contraire, au gré d’une documentation malheureusement très tardive, bien rare en fait avant 1500. L’évocation de quelques sites ou édifices-repères sera tout aussi limitée: elle permettra néammoins d’ajouter quelques touches à ce tableau incomplet.