A. Une éclosion multiforme : TOURNUS du milieu du XIIe au MIlieu du XIIIe s.

La période du XIe au XIIIe s. à Tournus reste la plus mal connue d’après les textes. Les vestiges archéologiques ne sont pas très nombreux, mais leur présence est parfois très forte. Les plus anciens ne sont pas antérieurs à la première moitié du XIIe s., sauf pour quelques éléments de la fouille 27, rue des Boucheries (/18-19, quai du Midi), attestant d’une occupation du XIe s., mais qui restent très succincts.

Si la question de l’enceinte peut être posée dès cette époque, sous l’angle du raisonnement comparatif, la présence d’oratoires conservés en élévation, complétée par ce qu’on sait de l’église Saint-André démolie au XIXe s., permet de réfléchir d’emblée sur le rôle des paroisses dans l’évolution topographique de l’agglomération, mais également sur d’autres fonctions dévolues aux édifice religieux. Enfin, à travers les vestiges de maisons, notamment dans deux grands ensembles privilégiés, on reconnaît un modèle propre à cette période, dans les formes de l’habitat, mais peut-être aussi, dans le type de développement qui leur est lié.