2-4 Les épreuves évaluant le souvenir des célébrités

Dans ce domaine, il est également difficile d’assurer une étude de la littérature exhaustive. En outre certaines batteries de reconnaissance de visages sont plus des batteries d’évaluation de la prosopagnosie que des connaissances qu’ont les sujets sur les célébrités.

Certains tests sont limités comme le test d’identification de noms de personnes célèbres de Stevens (1979).

Le test « mort ou vivant » de Kapur et al. (1992) est très original et a été souvent imité. Ce test consiste à indiquer si le nom d’une personne célèbre correspond à un être vivant ou décédé puis à reconnaître les circonstances du décès (naturelles ou non) et la date (parmi 8 possibilités de 1950 à 1989). Kapur et al.(1989) a proposé aussi un test d’identification de 30 visages célèbres de 1936 à 1985, les visages étant vus sans contexte ou dans un contexte proche de leurs occupations.

Certains auteurs anglosaxons s’intéressent spécifiquement aux présidents de la République et suggèrent de demander aux sujets d’évoquer les 6 ou 7 derniers présidents et leur ordre chronologique (Hamsher et Roberts, 1985 ; Storandt et al., 1997).

L’équipe grenobloise a proposé en 1999 une batterie de dénomination (rappel libre et indicé) de 84 visages de personnes célèbres répartis en 6 catégories dont une catégorie « inconnus » étalonnée auprès de 213 témoins âgés de 19 à 80 ans, Moreaud et al. (1996).

L’équipe poitevine a proposé l’épreuve du musée Grevin, épreuve d’identification de célébrités à partir de leur représentation en cire.