4-3 Conclusion

Ce travail préliminaire permet de penser que la capacité à rapporter des souvenirs autobio-graphiques peut être corrélée à la capacité à rapporter des souvenirs concernant les connaissances que l’on peut avoir sur les personnes célèbres (corrélation entre le score global de BR à TOP 30 et le score moyen de souvenirs autobiographiques épisodiques). Ceci peut traduire un niveau de fonctionnement commun dans les deux types de recherche ou éventuellement des liens entre mémoire des célébrités et mémoire personnelle. Ceci est suggéré par le fait que la capacité à produire le nom d’une personne ou à répondre à des questions de détails est corrélé au nombre de souvenirs personnels rapportés. L’évocation de ces deux données (à la différence de la profession) nécessite un important réseau neuronal pour obtenir la réponse cherchée. Il est possible alors que l’on fasse plus de liens avec les souvenirs personnels voire que ces liens facilitent la réponse (la chanteuse a le même prénom que ma cousine (Edith)). La situation de la personne dans le temps n’est pas liée au score de mémoire épisodique alors que l’on pourrait penser que les périodes de vie peuvent comprendre des indices contextuels du type à la période où Edith Piaf chantait etc… Dans cette étude, le sujet générait un souvenir après la réalisation de TOP30 et il est probable que le fait de fournir la donnée temporelle : générer un souvenir en lien avec telle personnalité qui exerçait à telle époque fait disparaître cet effet. Celui-ci serait peut-être différent si on réalisait des jours distincts, un questionnaire biographique et le TOP30 et si l’on demandait aux sujets de préciser un souvenir en lien avec une personne sans rappeler en même temps sa période de célébrité.