En temps voulu le concept de bien collectif fut étendu de son domaine d’origine, les collectivités locales, pour être appréhendé à l’échelle de la nation. La stabilité économique et la croissance du revenu national dont profitent l’ensemble des citoyens et sa redistribution en accord avec l’éthique de la communauté constituent des biens collectifs importants à l’échelle nationale. Cependant, il y a toutes sortes de biens collectifs à tous les niveaux de décomposition de l’espace et en conséquence des raisons pour autant de niveaux d’exercice des autorités gouvernementales : au plan local, à celui de la cité, du district, de l’Etat, de la région, de la fédération et de la planète. Ainsi, la mondialisation, les externalités, les effets de débordement, les biens collectifs eux-mêmes sont devenus internationaux avec pour conséquence de rendre leurs carences plus aiguës.
Ainsi, après des considérations préliminaires générales portant sur les biens collectifs, nous étudions maintenant les BCIM, en clarifiant leurs concepts et évoquant leur nécessité pour l’humanité. Ensuite, nous tenons compte des particularités qui distinguent ces biens, pour en dresser une typologie, qui nous servira par la suite d’instruments de référence pour les approches théoriques et empiriques dans cette étude.