3.3 - Responsabiliser les acteurs de la société civile dans la lutte contre la pauvreté internationale

Nous avons souligné précédemment que la fourniture de BCIM excède la responsabilité des seuls domaines publics (pouvoirs publics et institutions publiques internationales), même si leur rôle demeure fondamental en tant qu’acteurs et promoteurs de l’action collective internationale qu’exige cette tâche. Ainsi, la société civile, dans ses multiples composantes 1086 (ONG, entreprises du secteur privé, fondations, presse, universités et centres recherches, collectivités locales et territoriales, mouvements associatifs et syndicaux, institutions confessionnelles, etc.) tient une place très décisive dans la considération des questions mondiales et la réalisation d’objectifs globaux de l’humanité, tels que le développement et la réduction de la pauvreté internationale.

Ainsi, à l’instar des autres acteurs du développement, la société civile agit pour réduire la pauvreté dans le monde, à travers sa participation dans la gouvernance mondiale et l’équilibre des relations économiques internationales (3.3.1), sa contribution au financement du développement global et de la lutte contre la pauvreté (3.3.2) et par des actions menées localement, qui répondent directement aux besoins réels et immédiats des populations (3.3.3). A noter toutefois que l’accent sera davantage mis sur les pratiques des ONG, qui caractérisent mieux la contribution de la société civile dans la lutte contre la pauvreté internationale.

Notes
1086.

Nous faisons fi du caractère flou et variable des contours de la société civile, en y intégrant tous les acteurs qui ne relèvent pas directement des pouvoirs publics.