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Propositions |
Formules |
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Taxe sur les transactions financières internationales |
* Taxe Tobin 1179 appliquée aux transactions sur les marchés de change au comptant, dont le taux initialement faible (0,5 à 1,5 %) est inversement proportionnel à la durée des transactions | * Contribution au financement de la stabilité financière internationale (réformes financières, opération de renflouement, gestion des crises). * Limite les opérations d’arbitrage et de spéculation.. |
* Elle ne protège pas les pays à faible monnaie de l’effet de contagion dès lors que les gains spéculatifs nets peuvent rester suffisamment incitatifs.. * La taxe pourrait frapper durement les transactions qui permettent les opérations de couverture à faible coût. |
* Source de financement de BCIM (développement, paix et stabilité,..) * Plus d’autonomie aux autorités monétaires et plus de soin / attention aux objectifs domestiques de politique économique. |
* Ne faisant pas de discrimination entre les types de capitaux, elle réduit le volume de la liquidité des marchés et pénalise son bon fonctionnement.. * Impuissant face à l’ingéniosité des opérateurs (contournement des barrières)... * Manque de résolution collective au niveau mondial en sa faveur.. |
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Mesures sélectives sur les entrés de capitaux |
* Entrave aux placements à CT: décourager les capitaux privés du secteur bancaire et les investissements de portefeuille, en imposant des réserves obligatoires aux dépôts bancaires (exemple chilien) |
* Limitant les entrés de capitaux, elles évitent la surévaluation des monnaies, qui prélude souvent les crises de change. * Elles réduisent les capitaux courts et spéculatifs, à l’origine de la volatilité des capitaux et de nombre des crises systémiques. |
* Il rend autonome la politique monétaire par rapport à la contrainte extérieure (déconnexion entre taux d’intérêt domestiques et taux pratiqués sur les opérations internationales). * Corrélée à une politique macroéconomique rigoureuse, elle permet d’échapper aux crises systémiques (Chili et Colombie, en 94-95 et 97-98) |
* Impuissance des mesures nationales : elles font peser le fardeau du contrôle uniquement sur les PED&E.. |
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Contrôle des changes |
* Contrôle sur les sorties de capitaux à travers l’inconvertibilité de la monnaie et des comptes en capitaux ; la détermination résolue des cours de change ; | * Il évite une surévaluation contre-productive de la monnaie, qui favorise une crise de change
1180
. * Il limite les opportunités de spéculation monétaire * Il favorise l’équilibre de la BP : les exportateurs apportant des devises à la BC à 1 taux déterminé, qui les vendra au même tx pour des opérations d’importations ou du service de la dette. |
* Avantages plutôt domestiques; la réaction négative des investisseurs internationaux qui en découle nuit au bon fonctionnement des marchés internationaux de capitaux... | * Favorise la restructuration financière prudente et évite la libéralisation brusque * Limite la fuite des capitaux dans un pays à système bancaire fragile |
* Risque de spoliation des investisseurs par la taxation inflationniste... ! * Entrave à l’accès aux emprunts extérieurs à des conditions favorables... * Les sociétés actives sur le commerce international seront pénalisées, pouvant entraîner une réduction de la marge des investissements |
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Réglementation temporaire |
* Renoncer pour un temps aux efforts visant à regagner la confiance des investisseurs, en instaurant un contrôle de capitaux en période de crise.. | * Permet de contrôler la fuite de la liquidité domestique vers les marchés extérieurs en cas d’anticipation d’un glissement du change... |
* En cas de crise monétaire, et en l'absence de spéculation, la surévaluation de monnaie pourrait être aggravée ! |
* Offre plus de flexibilité monétaire et faciliterait réformes bancaires, tandis que de taux d’intérêts réduits stimuleraient la croissance... | * C’est une solution simple qui ne combattra que certains effets et non la cause profonde... | ||||||||
| International Company of Insurance and Credit ( Compagnie Internationale d’ Assurance de Crédit) de Soros (1997) | * Fixation des plafonds d’emprunts pour chaque pays en f° de ses risques, qui seraient garantis contre paiement d’une prime d’assurance modérée | * Permet d’identifier et donc de prévenir les prêts internationaux risqués et les opérations spéculatives.. | * N’ayant pas une vocation coopérative, la mesure n’a pas d’impact sur la stabilité financière internationale. | * Favorise la régularité des flux de capitaux à des conditions raisonnables, décourage les opérations spéculatives risquées. | * Fait porter le coût de la procédure sur les seuls emprunteurs, qui paieraient le coût de la couverture des risques.. | ||||||||
Pour une étude plus approfondie sur la taxe Tobin, voir, entre autres, Tobin,1972 ; 1978 ; 1994b ; Felix, 1995 ; Plihon, 1996 ; Kaul et al, 1996 ; Duval, 1997 ; Patterson and Galliano, 1998 ; OCDE, 2002 ; ...
Voir à ce sujet, Geoffron et Plihon (1999), op cit.