5.2.3 Rédiger les travaux

La manière d’écrire obéit toujours à certaines règles, différentes pour chaque type de texte. Apprendre à écrire dans notre cadre, notamment en milieu universitaire, c’est bien sûr apprendre à maîtriser les exercices tels que le travail à la maison, la dissertation lors de l’examen, le mémoire à la fin des études..., c’est-à-dire des écrits théoriques, argumentatifs, parfois explicatifs.

Il nous faut, par conséquent, aménager dans notre stage de langue, une préparation méthodique en décomposant ce type d’écriture et en explicitant les procédures : comment rédiger une introduction, une conclusion, une bibliographie ; introduire un exemple, incorporer une citation, reprendre une idée, faire un bilan...

Savoir lire aide à savoir écrire : les étudiants, après avoir étudié un texte en lecture, dans l’Activité 14, 15 et 16, par exemple, sont en mesure de maîtriser les régles qui sous-tendent le même type de textes, notamment l’entraînement des informations. Pourtant, le simple fait de lire et comprendre un texte ne donne pas en soi une capacité à l’écrire. Entre les deux opérations, il y a un important travail de préparation, travail qui consiste à analyser la manière dont le texte est construit, pour en déterminer une sorte de « modèle » qui permettra aux étudiants ensuite de construire leur propre texte. L’écrit est donc conçue ici comme la reproduction d’un modèle que les étudiants ont préalablement analysé.

Alors comment modéliser un texte ? Il s’agit d’analyser clairement les caractéristiques du texte, en termes de CONTENU d'une part, et de FORME (structures linguistiques) d'autre part. Il se manifeste à travers de l’activité ci-dessous :

Ce genre d’activité, commencée par une lecture d’au moins deux textes de même type, suivie d’une analyse du « modèle », terminée par une reproduction, permet aux étudiants de bien maîtriser les règles de différentes écritures.

Outre introduction, il y a d’autres parties indispensables dans un texte théorique, quels que soient la dissertation ou le mémoire, chaque composant ayant sa propre modèle d’ériture. C’est ce qui apparait dans les exemples suivants :