Première partie. Contexte institutionnel.

Faculté des langues étrangères de l’université nationale de Kharkov : présentation

La faculté des langues étrangères de l’université nationale de Kharkov, Ukraine, a soixante-dix ans d’histoire. Elle prépare des enseignants et des interprètes d’anglais, d’allemand et de français. Quelques 700 étudiants en présentiel et 300 à distance suivent la formation qui s’étend sur cinq et six ans respectivement. L’option « à distance » permet de valider uniquement la qualification d’enseignant.

La faculté comprend six départements : de philologie anglaise, d’anglais et de traduction, d’allemand, de philologie française, d’anglais, de français et d’allemand. Les deux derniers assurent la formation en langues aux facultés universitaires autres que celle des langues étrangères.

La formation transdisciplinaire dispense des enseignements en sciences sociales et humaines, dont l’histoire des cultures mondiales et ukrainienne, l’histoire de l’Ukraine, la philosophie, les bases de la théorie économique, la politologie, les bases de la sociologie, l’histoire des religions, l’éthique, la langue ukrainienne des affaires, les bases du droit ukrainien etc.

Deux laboratoires multimédias, équipés de 16 PC et d’imprimantes, et quelques classes vidéo font partie des salles d’études, sans pour autant accorder aux étudiants un accès libre à l’utilisation des outils.

Le département du français réunit 25 enseignants, des professionnels les plus expérimentés aux jeunes spécialistes, dont l’auteur du présent mémoire, soucieuse de mettre au profit de son école les compétences acquises dans le cadre du master professionnel de l’université Lyon 2.

Pour répondre aux besoins de l’institution et des apprenants, dans un premier temps, nous analyserons les objectifs et les contenus du programme universitaire en français. Dans un deuxième temps, nous présenterons quelques données sur l’évaluation de cette formation professionnelle par de jeunes spécialistes des dernières promotions. Enfin, nous envisagerons les représentations des étudiants d’aujourd’hui sur l’usage des outils multimédias dans l’apprentissage.