La croissance des effectifs en provenance de l’Europe s’est concrètement confirmée au cours de l’année universitaire 1999, ils représentent 30% du nombre total d’étudiants étrangers. Ce flux d’entrée d’étudiants européens stagne et régresse nettement deux années plus tard. Le taux d’inscrits ne dépasse pas les 26,3% en 2002.
La progression concerne principalement les étudiants issus des états membres de l’Union Européenne. Cet accroissement s’explique par les différents programmes de coopération éducative entre la France et l’Europe qui concernent essentiellement l’enseignement supérieur. Le programme le plus connu est celui d’Erasmus (European Communauty Action Scheme for the Mobility of University Students), il a vu le jour en 1987. Son objectif principal «… est d’accroître la mobilité des étudiants des pays membres de l’Union européenne pour ajouter une dimension européenne à leur formation initiale » 3 . D’autres programmes vont suivre entre autres, le programme Lingua qui entre en application dès 1989 et dont l’objectif est d’encourager la formation en langues, ou encore, le programme Tempus élaboré en 1990 etc. Tous ces programmes qui relèvent des projets d’échanges internationaux ont contribué à l’accroissement de la population européenne dans les universités françaises.
Ibid
Dubois M., (2001), « Les étudiants étrangers à l’université », Note d’information n° 01-22, MEN-Direction de la programmation et du développement.