2. Les étudiants asiatiques

Dans le passé, on ne comptait qu’un nombre réduit d’étudiants originaires de l’Asie dans le milieu universitaire français. Cette présence d’étudiants asiatiques va se renforcer au cours des années universitaires 1999-2000 et 2001-2002. On assiste alors à une nette augmentation de leur nombre qui passe respectivement de 13,5% à 14,9%.

Tableau n°3 : Année universitaire 1999-2000
Tableau n°3 : Année universitaire 1999-2000 Ibid

Ce tableau nous montre les différentes nationalités d’étudiants asiatiques présentes dans l’ensemble des universités françaises en 1999. Les populations les plus représentées sont celles des libanais et des chinois. Le taux d’inscrits, notamment celui des étudiants chinois, va s’amplifier tout au long des années 2000, 2001, 2002 et ce, de manière visible. « On assiste à une véritable explosion des effectifs d’étudiants chinois, qui ont été multipliés par quatre entre 1998 et 2001» 5 . Observons le tableau suivant :

Tableau n°4 : Année universitaire 2001-2002
Tableau n°4 : Année universitaire 2001-2002 Ibid.

A partir de ces données, on constate que leur nombre passe de 1,9% en 1999 à 3,5% en 2001. Cette présence considérable est renforcée par la politique de la Chine qui encourage ses ressortissants chinois à aller étudier dans les universités étrangères et particulièrement dans les universités françaises

Notes
4.

Ibid

5.

Dubois M., (2002), « Les étudiants étrangers à l’université : la reprise de la croissance », Note d’information n° 02-59, MEN-Direction de la programmation et du développement.

6.

Ibid.