3. Les étudiants africains

Les étudiants originaires de l’Afrique sont majoritaires par leur nombredans les universités et établissements supérieurs en France. Examinons le graphique suivant :

Graphique n°1 : Les étudiants africains et les autres nationalités étrangères en France de 1989 à 2001
Graphique n°1 : Les étudiants africains et les autres nationalités étrangères en France de 1989 à 2001 Ibid.

La croissance du nombre d’étudiants étrangers diffère selon les pays et les continents d’origine. La population d’Afrique est fortement présente dans les locaux universitaires : en 1999-2000, elle représente 48,6% du nombre total des étudiants étrangers toutes nationalités confondues. Ce taux va se renforcer en 2001-2002 et passe à 51,4%. Cette progression ne concerne pas toutes les populations étrangères. En effet, le taux d’inscrits des étudiants de l’union européenne, par exemple, a régressé de 1,6%. D’après les statistiques de 2001 et les notes d’informations publiées par le Ministère de la Jeunesse, de l’Education Nationale et de la Recherche, cette progression des ressortissants étrangers dans les universités françaises a pour origine les programmes d’échanges culturels entre la France et les pays étrangers. Leur but est d’encourager ces étudiants à venir poursuivre leurs études en France.

Si nous revenons aux étudiants Africains, nous pouvons noter aussi que cette présence se caractérise par une instabilité notoire, on constate une forte variation annuelle des effectifs entrants au cours des différentes années. Entre 1996 et 1998, par exemple, leur nombre baisse. Il s’agit notamment du nombre d’étudiants originaires du Sénégal, du Cameroun et de la Côte d’Ivoire. Ceci s’explique par les modalités d’accueil de cette catégorie de population qui deviennent très difficiles. Plusieurs contraintes d’ordre administratif et financier s’opposent à leur arrivée en France, notamment, les complications liées à l'obtention des visas d’études et l’augmentation de ressources économiques nécessaires pour financer des études supérieures.

Notes
7.

Ibid.