3.1 Les étudiants originaires de l’Afrique subsaharienne

Le taux d’inscrits des étudiants africains a connu des variations tout au long des années. Si ces derniers demeurent majoritaires dans les milieux universitaires leur nombre s’est affaibli : ≈ 49% en 1999 contre 58% en 1985. Leur croissance va reprendre progressivement dans les années qui viennent. Ajoutons que la répartition par pays des étudiants d’Afrique subsaharienne est inégale, il en est de même pour la répartition par discipline. Remarquons préalablement que les ressortissants du Maghreb représentent six étudiants africains sur dix.

Tableau n° 5 : Année universitaire 1999-2000
Tableau n° 5 : Année universitaire 1999-2000 Le taux de pourcentage donné d’Afrique dans les tableaux respectivement (48,6%) et (51,4%) compte également le taux de des effectifs maghrébins.
Tableau n°6 : Année universitaire 2001-2002
Tableau n°6 : Année universitaire 2001-2002 Dubois M., (2002), « Les étudiants étrangers à l’université : la reprise de la croissance », Note d’information n° 02-59, MEN-Direction de la programmation et du développement.

D’après les deux tableaux, l’évolution des étudiants d’Afrique subsaharienne est en progression d’année en année. Elle passe de 48,6 % en 1999-2000 à 51,1% en 2001-2002. Ce sont les étudiants sénégalais, suivis des Camerounais et des Ivoiriens qui restent les plus nombreux.

Notes
8.

Le taux de pourcentage donné d’Afrique dans les tableaux respectivement (48,6%) et (51,4%) compte également le taux de des effectifs maghrébins.

9.

Dubois M., (2002), « Les étudiants étrangers à l’université : la reprise de la croissance », Note d’information n° 02-59, MEN-Direction de la programmation et du développement.