2. Les différentes étapes d’enseignement supérieur

2.1 L’importance du premier cycle 

Le premier cycle est une étape d’étude fondamentale, il accueille un nombre notable d’étudiants français et étrangers. Leur taux d’inscription est très élevé par rapport à ceux des deuxième et troisième cycles. En effet, nous avons vu que selon les statistiques de 2001-2002 27 leur présence dans ce cycle constitue (50%) du nombre total des inscrits à l’Université en France. Ce niveau d’études supérieures est considéré comme une étape charnière permettant aux étudiants de passer d’une formation générale à une formation spécialisée. Ce cycle se caractérise par le système d’orientation mis en oeuvre par l’administration de l’université à l’intention des nouveaux étudiants. Ce système devrait leur éviter une spécialisation très précoce en leur offrant un premier semestre d’étude pour conforter leur premier choix d’étude. Ils peuvent également s’orienter vers d’autres filières dont les notions de base sont abordées durant cette phase préliminaire qu’est le premier semestre.

Ce cycle supérieur s’étendait sur deux périodes d’enseignements organisées autour de douze unités d’enseignements capitalisables, dont six en première année et six en deuxième année. Il se définissait également par la « semestrialisation », c’est-à-dire que chaque année universitaire se composait de deux semestres. En première année, c’est ce système qui permettait aux nouveaux étudiants de s’orienter vers d’autres filières. Par exemple à la faculté des Sciences Economiques et de Gestion, ce principe autorisait les étudiants à se diriger vers les Sciences Juridiques, l’Histoire, les Langues Etrangères, etc. Par ailleurs, l’accès à la deuxième année de DEUG n’est validé que si l’étudiant obtenait une moyenne pondérée minimale de 10/20 sur l’ensemble des six unités d’enseignements de la première année. Notons qu’il n’existait pas de mention sur la moyenne obtenue au cours de cette année. Les matières réussies avec au moins 10/20 par les étudiants étaient conservées d’une session à une autre, mais pas d’une année à une autre. Dans chaque unité d’enseignement, il existait ce qu’on appelle la compensation entre les notes obtenues dans les différentes matières qui composent les unités d’enseignements. Ainsi, en cas d’échec dans l’une des unités d’enseignements, on essayait, à la deuxième session, d’équilibrer la note obtenue avec l’ensemble des notes acquises de façon à ce que la note finale soit suffisante pour permettre l’admission en seconde année universitaire.

Notes
27.

Dubois M., (2002), « Les étudiants étrangers à l’université : la reprise de la croissance », Note d’information n° 02-59, MEN-Direction de la programmation et du développement.