II/ Les différents effectifs d’étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur français

1. L’enseignement supérieur français face à l’internationalisation

Cette dernière réforme vise à l’internationalisation des universités françaises, cependant celles-ci concernent surtout les étudiants européens qu’en est-il pour les autres étudiants étrangers ?

Leur accès dans l’enseignement supérieur nécessite l’instruction d’un dossier administratif validant l'équivalence du diplôme de leurs pays d’origine. Ils doivent justifier également d’une bonne maîtrise de la langue française. A cet effet, ils doivent présenter une attestation correspondant au niveau du (DALF) (Diplôme approfondi de langue française). Ce diplôme doit être passé auprès des services culturels des ambassades de France dans les pays étrangers.

Toutefois, beaucoup d’universitaires français constataient que le DALF était accessible à des étudiants qui n’ont pas une formation de base en langue française suffisante pour suivre avec succès une formation dans l’enseignement supérieur. Par ailleurs, ils ont constaté également que le choix des étudiants étrangers se focalise actuellement sur les filières spécialisées (technologie, économie et gestion, santé) alors qu’antérieurement ces derniers étaient nombreux à postuler à des études littéraires conduisant au professorat de français. En cela ils concurrencent donc les étudiants français. Pour faire face à cette arrivée en masse d’étudiants étrangers, les universités françaises ont renforcé leur dispositif d’accueil afin les aider à intégrer plus facilement les disciplines de leur choix.