Conclusion 

L’évolution des étudiants dans les universités françaises a connu une instabilité depuis quelques années, quant à l’accueil des étudiants français et étrangers. Le nombre de candidats inscrits chaque année varie d’une année à une autre, suivant un certain nombre de facteurs pédagogique, sociologique et autres, qui déterminent la hausse ou la baisse du nombre d’entrants dans les différents cycles et filières de l’enseignement supérieur.

A travers nos analyses, nous avons constaté que le DEUG est le cycle le plus affecté par l’échec universitaire. La population la plus touchée par ce phénomène est celle issue de l’immigration. Le cumul d’échec varie entre trois et cinq années d’études. En deuxième cycle, il diffère d’une année d’études (s’il s’agit d’une licence) et de deux années d’études (lorsqu’il est question d’une préparation de maîtrise). Dès leur entrée à l’université, les étudiants de nationalités étrangères se trouvent confrontés à de nombreux obstacles de différente nature.

L’échec aux examens est un phénomène lié à des facteurs internes et externes à la formation du nouvel étudiant. Nous avons pu analyser les raisons intrinsèques aux conditions para universitaire et sociale par lesquelles les étudiants passent et dont certaines obstruent le chemin de la réussite. Nous avons cité certains éléments qui constituent un cumul donnant lieu à l’échec ou à l’abandon du parcours universitaire par les étudiants.

Les facteurs liés aux conditions vécues à l’intérieur de l’université sont donc :

Les facteurs liés à la vie des étudiants à l’extérieur de l’université sont donc :

Nous avons indiqué dans cette première partie de notre recherche que cet ensemble de facteurs contribue à l’échec au terme de la première année universitaire. Nous avons pris en considération l’ensemble des filières dans les différentes universités en France comme une étude générale pour mieux cerner l’échec dans la faculté des Sciences Economiques et de Gestion en particulier.

Par ailleurs, nous nous aperçu que ce phénomène pédagogique est lié à d’autres facteurs beaucoup plus importants que les facteurs para universitaires et sociaux étudiés dans ce premier chapitre. Il s’agit des cours magistraux et des travaux dirigés enseignés respectivement en amphithéâtre et en classe à l’université. Ils constituent par leur nature complexe et par leurs aspects magistral et oral une source de difficultés pour les étudiants, toutes nationalités confondues. Nous proposons une étude descriptive de ce programme académique notamment celui de l’économie politique enseigné en première année universitaire. Mais avant cela, nous commençons par une présentation des différentes théories que nous avons utilisées dans l’analyse de ce corpus.