1.3 Les problèmes de délimitation des séquences

Il existe plusieurs possibilités de déterminer les limites des séquences d’un texte entre autres, les marques typologiques. Notons que, cette étude entre dans le cadre d’une approche dynamique, Ce qui va donner lieu à de nombreux modules de découpages séquentiels suggérés tous par Adam. Nous citons les modules de la visée illocutoire et de l’usage de l’ancrage énonciatif, de la cohésion sémantique et de la cohérence thématique. Mais le quel de ces modules est capable de satisfaire la délimitation séquentielle d’un texte ?

Au niveau discursif, la visée illocutoire est le fait de considérer chaque séquence en tant que « micro-acte » du langage intégré dans le discours, le but est de faire passer l’information exprimée dans le texte dans sa totalité. Les rapports thème-rhème seraient un critère pertinent pour délimiter le champ d’une séquence, si l’on considère le dispositif qui régule l’évolution thématique en relation avec l’ancrage énonciatif. Cette démarche nous dévoile lacomposition linéaire du texte.

Cependant, au niveau du texte, l’auteur pointe une difficulté d’applicabilité des modèles séquentiels sur les textes. Le découpage d’un texte en séquence est en fait lié aux contraintes d’interprétation et à la méthode suivie par chaque lecteur au cours de sa lecture du texte. D’où la nécessité, selon l’auteur, de mener une étude sur les conditions de lecture et d’interprétation des textes, sachant que le lecteur s’appuie sur ses connaissances cognitive et méthodologique inspirées d’hypothèses discursives déjà vues. Par ailleurs, il est possible d’identifier l’unité d’une séquence si l’on prend en considération la représentation linguistique que prennent les traits de cohésion et la succession des phrases sans négliger les formes de la rupture de la cohésion thématique qui nous permettent de passer d’une séquence à une autre.