1.1 Les activités cognitives nécessaires à la PDN

Les notes des étudiants constituent « les traces du travail interprétatif des récepteurs » (Branca-Rosoff, Sonia & Doggen, Judith, 2003). Lorsqu’on parle de la prise de notes, on évoque un certain nombre d’opérations fonctionnelles: structurer, reformuler les idées intéressantes, supprimer les articles, les mots non indispensables pour n’en garder que les plus importants. et utiliser l’abréviation On recourt en quelque sorte à un style télégraphique, un moyen très pratique pour prendre des notes. Ces principes rédactionnels semblent être simples à appliquer lorsqu il s’agit de prendre des notes à partir d’un texte écrit. Mais, lorsqu’il est question d’un discours oral et improvisé, cela semble être une tâche difficile à réaliser pour les étudiants, notamment pour les non natifs qui maîtrisent moyennement la langue d’enseignement.

Dans le cas de la prise de notes à partir d’un document écrit, l’apprenant prend le temps de lire plusieurs fois son texte, de classer les informations par ordre d’importance, de sélectionner celles qui lui paraissent significatives, de les résumer afin de les intégrer de façon succincte dans ses notes. Alors qu’à l’oral, il n’a pas cette opportunité de manipuler les différentes informations qui s’offrent à lui de la même façon. L’étudiant, doit écouter une seule fois ces informations, les comprendre et choisir les plus pertinentes. Mais, la diversité des énoncés et les différentes opérations discursives produites par l’enseignant compliquent l’activité de la prise de notes