1.1. Le cours magistral et son équivoque le polycopié 74

Depuis quelques années, plusieurs groupes de recherche se sont penchés sur la question de la complexité des cours magistraux. Citons le groupe « Interaction et Apprentissage des langues » qui fait partie du laboratoire de recherche GRIC récemment appelé ICAR (Interaction Corpus Apprentissages Représentations), (CNRS Université Lumière Lyon 2). Ses membres s’intéressent aux diverses formes des discours du type monogal (Bouchard 1996, 1999, De Gaulmyn 1999, Pochard 1999, Parpette & Royis 2000) ou dialogal (Bouchard 1998, 1999). Pour mener à bien l’analyse de ces types de discours, ces chercheurs ont procédé à l’enregistrement de cours magistraux dans la Faculté des Sciences Juridiques de l’Université Lumière-Lyon 2.). Ces discours académiques sont généralement pilotés par un dispositif écrit qui intervient comme complément de cours (R. Bouchard, 2003, CH. Parpette, 2002).

L’objectif de ces recherches est d’étudier la compatibilité de ces cours magistraux et leur support écrit en L2 avec le niveau de maîtrise de français des étudiants de nationalités étrangères. Sachant que pour ces derniers, le français constitue une langue et une culture étrangères. Les cours magistraux en amphithéâtre semblent être pour certains un mode d’enseignement nouveau rencontré pour la première fois dans leur formation éducative.

Notes
74.

Bouchard R, Parpette Ch., Pochard J.-Ch., (2003): « Le cours magistral et son double, le polycopié : relations et problématique de réception en L2 » Cahiers du Français Contemporain