2.1 La contextualisation du savoir

C’est une mise en situation des étudiants dans un cadre didactique ou semi didactique. Cette étape est considérée comme un entraînement à la PDN. On leur soumet des documents écrits ou audiovisuels : un compte rendu, une conférence, une vidéo etc. à partir desquels ils sont appelés à prendre des notes. Lors de cet exercice les difficultés doivent être surmontables et ne doivent pas constituer un handicap quant à sa réalisation. Toutefois, l’obstacle doit subsister « parce qu’il n’y a d’abstraction métacognitive que face à une difficulté ou face à la nécessité d’adapter un fonctionnement routinier à une situation nouvelle » 83 . La tâche doit être de nature à concéder à l’apprenant une certaine autonomie dans la gestion des différents moments de l’activité de prise de notes.

Par ailleurs l’apprenant doit choisir une démarche appropriée parmi celles qui lui sont proposées pour mener à bien cette tâche. Une démarche qui, par exemple, porte sur des activités métacognitives (la structuration des notes en paragraphes, la hiérarchisation des idées etc.) sera prometteuse.

D’une part, parce qu’elle découle d’un choix volontaire de la part de l’apprenant et d’autre part, parce que la façon d’opérer de chaque apprenant dans ce domaine permettrait un accès à sa conscience, à travers une approche du travail fini qu’est la PDN et sa concertation avec les notes d’autres apprenants. Piolat, (2001), indique que les étudiants acquièrent tout au long de leur scolarité, « une théorie consciente » relative à la PDN, et de ses fonctions. Les activités cognitives porteront justement sur ces théories individuelles.

Notes
83.

Ibid : 89