Les nucléus unipolaires sont au nombre de sept. Ils peuvent être divisés en deux groupes par les dimensions et le silex utilisé : nucléus à lames (Pl. 4.12) et nucléus à lamelles (Pl. 4.13 : 1-2). Quant au silex, les nucléus à lames ont tendance à être sur du silex peu silicifié, par contre les nucléus à lamelles sont souvent sur du silex silicifié. Les nucléus à lames ont généralement 80 à 90 mm de longueur, 40 mm de largeur et 40 mm d’épaisseur. À la différence des nucléus bipolaires, l’angle de chasse est presque droit. Les nucléus à lamelles sont plus petites que les nucléus à lames et ils varient de 43 à 67 mm de long et de 16,5 à 28 mm de large. L’état de ces nucléus unipolaires est le même pour tous, marqué par le parallélisme des nervures. À en juger par l’état de la surface de débitage, les dernières lames ont environ 100 mm de long et 16 mm de large et les dernières lamelles varient de 50 à 70 mm de long et de 6 à 9 mm de large.

Quant aux préformes de nucléus, quatre sont sur du silex silicifié et une est sur du silex peu silicifié. Parmi les premières, il y a des pièces à une crête formée par les enlèvements bifaciaux (Pl. 4.13 : 3, Pl. 4.14). La dernière est une masse de rognon avec cortex orange (Pl. 4.15 : 1). La surface est couverte par des enlèvements bidirectionnels et un plan de frappe semble avoir été ouvert par plusieurs enlèvements. À en juger par sa forme et par le silex utilisé (silex peu silicifié), c’est une préforme de nucléus unipolaire à lames.