Paragraphe 2 : L’appréciation de l’ordre intérieur, ou le pragmatisme du juge

L’appréciation de l’ordre intérieur par le juge montre un double souci. D’abord, si une évolution de la notion d’ordre intérieur peut être constatée, elle demeure modérée ( A ). Ensuite, force est de remarquer que l’appréciation du juge est pragmatique, dans le but de concéder d’importants accommodements au profit de l’exercice de l’autorité ministérielle ( B ).