4.2.3. L’Etat « local » : pédagogie et accompagnement, au cœur de la « bulle PDU »

Les services déconcentrés de l’Equipement ont suivi l’exercice stéphanois de planification des déplacements urbains dès l’origine. Mais à l’analyse des réunions, on peut déceler deux périodes, avec un engagement plus marqué lors de la révision de 2002-2003 que sur la période 1996 – 2000, comme l’explique le Directeur des Etudes de la STAS :

‘Au niveau des noyaux durs, ça reste, mais tout ça étant lié à l’intensité de la partie réflexion. Puisque ce qui nous nourrissait, c’était la mise au point du programme. Donc pour un certain nombre de gens du noyau dur de l’époque, pour moi, l’Agence d’urbanisme, le SIOTAS, la STAS, auxquels on peut ajouter la DDE, relativement présente tout le temps, mais c’est très lié aux personnes qu’il y avait là. [entretien avec P. Moreau (STAS)]’

A partir de la nomination d’Olivier Frérot au poste de Directeur départemental, c’est Pierre Adam, chef de cellule au sein du service des transports et infrastructures, qui a suivi le dossier PDU, puis les déclinaisons PDS et aujourd’hui les PLU.

‘Il y a une participation beaucoup plus volontariste, qui là est à géométrie vraiment variable, suivant les agglos et les DDE. Ca résultait aussi du fait qu’en 2002, je suis venu dans la Loire pour monter cette cellule Déplacements – Transports, donc il y avait, au plan stratégique, la volonté de mettre en place des moyens humains, du temps, de la compétence sur ce type de dossier, donc ça tombait bien. [entretien avec P. Adam (DDE 42)]’

Dans le cadre du PDU, le positionnement de la DDE de la Loire est de « pousser » l’exercice de planification, en lui apportant une assistance méthodologique, et en veillant à respecter « l’esprit des lois » LAURE et SRU.

‘On était vraiment à l’aise quant au fait d’essayer de promouvoir des politiques assez volontaristes, alors que c’est vrai, dans certains cas, les techniciens qui sont présents dans certains groupes n’ont pas forcément le sentiment d’être suivis, et que même les positions soient partagées par le reste de l’institution. Là, cette difficulté, on ne l’a pas eue, donc c’était vraiment un avantage, et c’est ce qui a conduit à ce qu’on puisse s’impliquer, sans retenue finalement, on était très à l’aise. [entretien avec P. Adam (DDE 42)]’