6.3. DTA, SCOT, INTERSCOT : les volets « urbanisme » du PDU stéphanois ?

Par ce titre provocateur, il s’agit de s’interroger, alors que nous approchons de la fin de cette thèse, sur ce qu’il reste d’urbanisme et de référence au projet urbain dans le PDU de l’agglomération stéphanoise, puisque nous avons vu que, d’une ambition initiale très large (chapitre 3), la démarche a accouché d’un document finalement sectoriel et vague (chapitres 3 et 4), territorialisé surtout par l’intermédiaire de plans non prescriptifs, les PDS, et ne statuant que très peu sur les interactions avec l’urbanisme et sur les projets dépassant la scène de négociation créée (début du chapitre 6).

Si nous avons vu que la réponse locale apportée à l’injonction nationale de cohérence entre urbanisme et déplacements consiste essentiellement en un dépassement des exercices fonctionnalistes de cohérence sur plan au profit d’une structuration du réseau local d’acteurs, il n’en demeure pas moins que le volet urbanistique du PDU ne fait que renvoyer la question à d’autres démarches de planification.

C’est en ce sens qu’il apparaît nécessaire de s’intéresser à la DTA de l’aire métropolitaine lyonnaise, au SCOT Sud Loire et à l’InterScot de la région lyonnaise pour tenter de déceler l’influence et les limites du PDU dans ces démarches de rang supérieur, quant à l’enjeu de recherche de cohérence.