1.4.3.1. Analyse des latences

Le tableau suivant présente les temps de réponse moyens nécessaires pour catégoriser correctement l’image-cible dans le cas de l’expérience 4.

Tableau 9 : Temps de réponse moyens (en msec) avec indication entre parenthèses de l’erreur standard
Tableau 9 : Temps de réponse moyens (en msec) avec indication entre parenthèses de l’erreur standard

Les résultats révèlent un effet du facteur « Catégorie » ; Fs(1,35)=127.84, p<.01 et Fi(1,34)=17.90, p<.01 ; les participants sont beaucoup plus rapides pour traiter les stimuli représentant des animaux (533 msec) que pour traiter des stimuli représentant des objets (605 msec).

D’autre part, comme l’illustre la , l’analyse de variance met en évidence un effet du facteur « Bloc » ( Fs(2,35)=26.15, p<.01 et Fi(2,34)=55.98, p<.01).

Figure 42 : Représentation des temps moyens des réponses à la tâche de catégorisation selon les différents blocs
Figure 42 : Représentation des temps moyens des réponses à la tâche de catégorisation selon les différents blocs

L’analyse des contrastes montre une différence significative des performances entre le bloc 1 et le bloc 2 (Fs(2,35)=47.48, p<.01 et Fi(2,34)=99.92, p<.01) ainsi qu’entre le bloc 1 et le bloc 3 (Fs(2,35)=28.57, p<.01 et Fi(2,34)=64.04, p<.01). La différence entre le bloc 2 et le bloc 3 est significative uniquement dans l’analyse par item (Fi(2,34)=3.97, p=.05). Ainsi, les participants voient leurs performances s’accroître entre le bloc 1 (609 msec) et le bloc 2 (545 msec) puis leurs performances diminuent dans le bloc 3 (558 msec) même si elles restent inférieures au bloc 1.

Les résultats mettent en évidence une interaction « Catégorie*Amorce » ; Fs(2,35)=6.91, p<.01 et Fi(2,34)=3.61, p<.05). Cette interaction est représentée sur la figure suivante.

Figure 43 : Représentation des temps moyens des réponses à la tâche de catégorisation selon les différentes conditions d’amorçage et les catégories
Figure 43 : Représentation des temps moyens des réponses à la tâche de catégorisation selon les différentes conditions d’amorçage et les catégories

Une analyse indépendante de chacune des catégories permet de montrer qu’alors que nous observons un effet d’amorçage pour les objets ( Fi(2,17)=5.07, p<.01), cet effet d’amorçage ne se retrouve pas pour les animaux. Pour la catégorie des objets, les performances des participants sont significativement différentes entre la condition « congruente » et la condition « non congruente » (Fi(2,17)=10.15, p<.01), aucune autre différence significative est observée entre les autres conditions.

Ainsi, comme nous en faisions l’hypothèse, nous ne retrouvons plus dans cette expérience d’effet principal du facteur « Amorce ».