13— Conclusion

En conclusion nous noterons bien que la première moitié du XVIIe siècle — 1617 : création de l'hôpital général de Lyon ; 1656 : fondation de l'hôpital général de Paris — est à la charnière de deux mondes : l'un où folie et raison cohabitent encore en liberté et l'autre où la déraison que l'on enferme s'est accaparée la folie sur fond de morale sociale.

Le premier monde est en littérature celui du baroque : « un art qui dans son effort pour maîtriser cette raison qui se cherche, reconnaît la présence de la folie, de sa folie, la cerne, l'investit pour finalement en triompher.  » La folie, dit Michel Foucault, « c'est la forme la plus pure, la plus totale du quiproquo. [...]. Mais c'est aussi la forme la plus rigoureusement nécessaire du quiproquo dans l'économie dramatique ». La folie est donc liée au baroque du début du XXIIe siècle.

Le second monde est celui du classicisme à l'origine de l'avènement de la raison et plus discrètement d'une nouvelle notion plus large que la folie puisqu'elle l'englobe et négation de la raison, la déraison.

Ainsi il apparaît que la folie est liée au baroque de ce début du XVIIe siècle en France et que la déraison est liée au classicisme apparu au milieu de ce même siècle.