Ce qui est déraisonnable dans Horace, comme cela était déjà le cas dans Le Cid pour Chimène et Rodrigue, ce n’est pas l’absence de moralité d’Horace qui aurait pu être à l’origine de son crime horrible contre sa sœur, mais au contraire sa trop forte moralité qui en fait quelqu’un d’inhumain. À cette déraison majeure il faut encore en ajouter deux autres : les remises en cause du pouvoir et les fausses nouvelles.