Synthèse de la première partie

A l’issue de cette première partie, plusieurs lignes forces apparaissent.

Dans la littérature pédagogique, l’échec scolaire est peu distingué de la difficulté d’apprentissage.

Les lois de 1975 et 1989, par la mise en place de structures et la prise en compte des élèves à besoins spécifiques, amènent à distinguer les concepts de difficulté d’apprentissage et d’échec scolaire.

  • La difficulté d’apprentissage est inhérente à tout apprentissage, elle affecte temporairement une partie de la personne.
  • L’échec scolaire est une situation stable, finale et irréversible affectant l’ensemble de la personne.

Les facteurs responsables de la difficulté d’apprentissage et de l’échec scolaire sont de divers ordres.

  • Sociaux et scolaires : la société et l’école sont exigeantes quant aux résultats scolaires. Un écart trop important par rapport à la norme supérieure stigmatise l’élève et affecte la construction de sa personnalité.
  • Familiaux et personnels : les attentes familiales relatives aux résultats scolaires peuvent être causes de difficulté et d’échec tout comme un fonctionnement perturbé de la cellule familiale.

La prévention de la difficulté d’apprentissage compte trois niveaux.

  • L’individualisation des apprentissages, dans la classe de l’élève, constitue le niveau un.
  • Le niveau deux concerne le maître E, maître spécialisé chargé de l’aide pédagogique. Il apporte une aide à l’élève en suivant un projet individuel.
  • Le niveau trois est du ressort de thérapeutes qui interviennent en dehors de l’école.

Ces éléments nous amènent à nous interroger sur les différences existantes dans les représentations sociales que se font les maîtres généralistes et les maîtres spécialisés sur l’enfant aidé à l’école.