4.2. Le recueil des données

Nous diffusons les questionnaires par voie électronique. L’usage de l’Internet permet les échanges entre les personnes consultées et l’émetteur du questionnaire. Régulièrement, nous recevons des courriels de personnes contactées souhaitant connaître l’avancée du travail, les premières conclusions tirées.

Pour les questionnaires, nous ne retenons pas de critères particuliers de sélection des personnes. Le recueil des données se faisant par voie électronique, il n’est pas possible de choisir les personnes à enquêter. Nous faisons un simple bilan de la répartition de la population participante. De plus, un critère est désormais caduc, il s’agit de celui du statut administratif, la profession compte de moins en moins d’instituteurs, ces derniers deviennent professeurs des écoles. C’est davantage l’ancienneté dans la profession qui est à retenir comme critère susceptible d’influer sur les pratiques et les représentations.

Dans leur exposé sur les limites du fonctionnement du questionnaire à questions préformées, Raymond Quivy et Luc Van Campenhoudt déplorent le fait que ce dernier « ne peut servir que dans le cadre d’un traitement quantitatif » 167 . Cette limite représente pour nous un intérêt non négligeable, voire même indispensable à la méthodologie définie et appliquée. Notre méthodologie mise en place : entretiens pour une analyse qualitative précédant des questionnaires pour une analyse quantitative, est donc appropriée.

Notre objectif est de couvrir l’ensemble du territoire national et de contacter l’ensemble des établissements du premier degré. Les données sont recueillies de cette façon pendant deux années. Trois cents maîtres généralistes et cent trente maîtres E répondent à notre appel. Nous fixons au préalable ces nombres de questionnaires, une fois le quota atteint, nous stoppons les diffusions.

Notes
167.

QUIVY R., VAN CAMPENHOUDT L. 1995. Manuel de recherche en sciences sociales (2° éd.), Paris, Dunod, p. 192.