Deuxième étape. Structure du noyau central

Analyse de la structure de la représentation sociale

Les entretiens de la première étape de notre recherche nous permettent de pratiquer une analyse qualitative, il nous faut, cette fois, nous orienter vers un recueil des données permettant une analyse quantitative. Ceci, dans le but de respecter la méthodologie choisie.

Le questionnaire de type fermé à questions précodées correspond bien au but recherché : définir les constituants de la représentation sociale.

Pour construire ces questionnaires (un par groupe social d’appartenance), nous nous appuyons sur les données précédemment recueillies en ne retenant que les points récurrents, restés flous ou ambigus. Nous centrons également les questions sur les hypothèses quant à la centralité de certains éléments. Il est pour nous nécessaire d’obtenir des données analysables quantitativement. La définition qualitative des groupes sociaux d’appartenance a mis à jour des points importants, ces points sont jugés comme des indicateurs forts à utiliser pour la partie quantitative.

Notre choix est conforté par Madeleine Grawitz qui souligne le fait que « le choix de la question ouverte ou fermée dépendra aussi de la connaissance qu’a l’enquêteur de la situation. Si l’on n’a pas une idée précise des problèmes avant de composer le questionnaire, il est utile de faire des interviews à réponses libres, donc ouvertes, pour recueillir les données » 230 . Sachant ce que nous cherchons, le questionnaire de type fermé à questions préformées est donc tout à fait adapté.

Pour établir les seconds questionnaires, nous nous appuyons sur la définition des groupes sociaux d’appartenance des deux populations concernées. Nous retenons les points servant au plus près la problématique et les hypothèses. Les questions s’orientent vers trois axes de recherche : l’enfant en difficulté d’apprentissage et sa considération, les pratiques pédagogiques de chacun et les relations entre maîtres. Les premiers entretiens permettant de définir les groupes sociaux d’appartenance constituent la phase préparatoire de ces questionnaires. Pour chaque question fermée, nous établissons une batterie d’items de réponses possibles sans omettre l’item « je ne sais pas », laissant toujours un choix maximum au répondant.

Notes
230.

GRAWITZ M. 1996. Méthodes des sciences sociales (10° éd.), Paris, Dalloz, p. 621.