Traitement des données brutes

Les données recueillies sont saisies sous Excel. Nous différencions les deux populations concernées, chacune a son propre fichier.

Chaque fichier comporte trois feuilles de calcul où sont collectées la totalité des données de tous les individus ayant répondu aux questionnaires. Travaillant dans le champ de la statistique descriptive, nous appelons désormais les questions : variables.

La première feuille de calcul possède une colonne par variable, à chaque variable correspond le numéro de l’item précodé : variable 01 item 3 : code 3.

La seconde feuille de calcul correspond à l’identité professionnelle des individus, ces données renseignent les réponses selon le sexe, l’ancienneté dans la profession, le statut administratif (professeur des écoles ou instituteur), le lieu d’exercice, le cycle d’enseignement et le nombre d’années d’étude post-bac. Les données croisées permettent de faire des regroupements par catégories de personnes.

La troisième feuille de calcul est en relation directe avec la première, elle se remplit automatiquement par le jeu des relations entre feuilles de calcul. Dans cette feuille, chaque variable possède autant de colonnes que de réponses précodées. Ainsi, la variable 01 possédant quatre items précodés, elle a donc elle-même quatre colonnes. Si un individu répond à l’item 2 de la variable 03, le code 1 est attribué à la colonne 2 de la variable, tandis que le code 0 est attribué aux autres colonnes de la variable. Les non réponses ont, pour le calcul statistique des constituants des représentations sociales, autant d’importance que les réponses, c’est aussi bien à partir des réponses que des non réponses que l’analyse structurale s’effectue. C’est lors du transfert des données Excel sous le logiciel CHIC ²³² de cette feuille que les calculs statistiques entrent en jeu et présentent, sous forme de graphes, les constituants des représentations sociales.