Université Lumière Lyon 2
École doctorale : Sciences de l'éducation, info. com, psychologie
Institut de Psychologie
Centre de Recherches en Psychopathologie et Psychologie Clinique
Le temps vécu dans la psychose
Thèse de doctorat de Psychologie
Mention : Psychopathologie et Psychologie Clinique
dirigée par Albert CICCONE
présentée et soutenue publiquement le 18 décembre 2007
devant un jury composé de :
René ROUSSILLON, Professeur à l'Université Lyon 2, président du jury
Albert CICCONE, Professeur à l'Université Lyon 2
Jean-Louis PEDINIELLI, Professeur à l'Université Aix-Marseille 1
Françoise MELONIO, Professeur à l'Université Paris 4
Bernard PACHOUD, Maître de conférences à l'Université Paris 7
Jean VION-DURY, Praticien Hospitalier, Professeur à l'Université Aix-Marseille 2

Remerciements

Je remercie avant toute chose les patients, pour m’avoir livré leur délire et m’avoir permis de partager avec eux tout l’univers de la folie,

Je remercie le service du Pr. Jean Naudin et son équipe soignante, pour son accueil, et, pour m’avoir permis de mener à bien la clinique nécessaire à mes recherches,

Je remercie le Pr. Albert Ciccone, pour ses remarques éclairées, sa vision humaniste de la psychologie clinique, son soutien bienveillant à cette recherche,

Je remercie le Pr. René Roussillon, pour m’avoir guidée vers l’Université Lyon II, et avoir accepté de présider le Jury de cette thèse,

Je remercie le Pr. Jean-Louis Pedinielli, pour sa confiance durable, et la qualité de nos échanges théorico-cliniques,

Je remercie le Pr. Françoise Mélonio, pour m’avoir suivie dans mon parcours épique des lettres à la psychologie, en passant par la philosophie,

Je remercie le Pr. Jean Vion-Dury, pour la complicité intellectuelle et humaine dont il témoigne à mon égard,

Je remercie le Dr. Bernard Pachoud, pour avoir accepté de venir enrichir de son point de vue les débats de la soutenance, en toute ouverture d’esprit.

Je remercie André, Anne, Arnaud, Aude, Caroline, Cyril, François, Maguy, Nathalie, Jean-Marcel, Sophie, et tous ceux qui, de près ou de loin, m’ont soutenue, dans cette vaste entreprise qu’est la thèse de doctorat.

« Et l’inconscient lui-même, est-ce qu’il est pris dans le chronomètre ? On sait bien que l’inconscient obéit à une autre logique du temps . Autrement dit : ce à quoi on a affaire, c’est à autre chose que le temps qui nous est imposé par ceux que j’appelle les arpenteurs, ou les chronométreurs, ou les bureaucrates. On souffre d’un bureaucratisme galopant qui vient infiltrer, tel un vampire, tout ce qu’on essaye de faire. A tel point qu’on ne peut plus travailler vraiment ».

Jean Oury, « La chronicité : stratégie analytico-existentielle », in La chronicité en psychiatrie aujourd’hui.

Contrat de diffusion

Ce document est diffusé sous le contrat Creative Commons «  Paternité – pas d’utilisation commerciale - pas de modification  » : vous êtes libre de le reproduire, de le distribuer et de le communiquer au public à condition d’en mentionner le nom de l’auteur et de ne pas le modifier, le transformer, l’adapter ni l’utiliser à des fins commerciales.

Epigraphe

« Avant d’agir, il faut avoir appris à penser »
Gustave Eiffel

« Toutes choses ont leur temps et toute entreprise à son heure : il y a le temps de naître et de mourir, de planter et d’arracher, d’étrangler et de guérir, de démolir et de bâtir, de pleurer et de rire, de gémir et de danser…, de chercher et de perdre, de déchirer et de recoudre, de se taire et de parler, d’aimer et de haïr ».
Salomon l’Ecclésiaste 3, 1 sq.

« Le temps ne respecte pas ce qui se fait sans lui. Il faut sacrifier ces petits luxes à ce grand luxe qu'est le temps. »
Paul Morand, L'homme pressé.

« Ce qui est bien connu, justement parce qu’il est bien connu, n’est pas connu. C’est la façon la plus commune de se faire illusion et de faire illusion aux autres que de présupposer dans la connaissance quelque chose comme étant bien-connu, et de le tolérer comme tel ; un tel savoir, sans se rendre compte comment cela lui arrive, ne bouge pas de place avec tous ses discours. Sans examen, le sujet et l’objet, Dieu, la nature, l’entendement, la sensibilité, etc., sont posés au fondement comme bien-connus et comme valables ; ils constituent des points fixes pour le départ et pour le retour. Le mouvement s’effectue alors ici et là entre ces points qui restent immobiles, et effleurent seulement leur surface. »
Hegel, Phénoménologie de l’esprit.