L’ANOVA 17 effectuée sur le nombre moyen de lettres restituées dans l’ordre de la comptine alphabétique, à chaque session, indique une évolution de cette connaissance sur les lettres pour tous les sujets mais sans différence significative entre les deux groupes (tableau 1.24).
N1 (GS) | N2 (GS) | N3 (CP) | ||||
I+ | I- | I+ | I- | I+ | I- | |
moyenne | 8.61 | 5 | 10.85 | 9.85 | 13.77 | 11.88 |
σ | 9.61 | 3.73 | 9.11 | 8.31 | 8.09 | 8.61 |
étendue | 0-26 | 0-16 | 0-26 | 3-26 | 7-26 | 3.26 |
L’analyse révèle un effet de la session [F(2, 74) = 14.97, p < .0001] ; l’ensemble des enfants progressent significativement entre N1 et N2 (p < .003), à la limite de la significativité entre N2 et N3 (p < .05) : 26.2 %, 39.8 % puis 49.4 % de lettres connues.
L’ANOVA n’indique pas d’effet significatif de l’intérêt pour la lecture sur les connaissances de l’alphabet (F < 1). Cependant, les enfants du groupe I+ connaissent davantage la comptine que les enfants du groupe I- (42.6 % vs 34.3 %).
Pour les enfants du groupe I-, les tests post hoc indiquent une progression significative uniquement marquée entre N1 et N2 (p < .004). Le nombre moyen de lettres rappelées par les enfants du groupe I+ d’une session à l’autre n’évoluent pas significativement (p < .82). A chaque session, les différences entre les performances obtenues par les deux groupes ne sont pas significatives (cf. figure 1.14).
De même, l’interaction entre le niveau scolaire et le degré d’intérêt n’est pas significative (F < 1).
Plan expérimental : S<I2>*N3