3.1. Matériel et procédure

Nous proposons aux 39 sujets une tâche de jugement de plausibilité lexicale. La passation individuelle s’est déroulée sur une dizaine de jours (juin GS).

Il s’agit d’un test destiné à étudier l’état des connaissances orthographiques implicites. L’enfant doit choisir parmi deux pseudo-mots facilement prononçables, celui qui ressemble le plus à un mot réel. Du matériel utilisé dans les travaux de Pacton et al., nous avons retenu trois listes d’items correspondant à des catégories distinctes :

  1. les items (CCf) comportent un doublet de consonnes fréquentes en position soit initiale, soit médiane ou encore finale (e.g., nullor-nnulor).
  2. les items (CCf/CCn) comportent des consonnes doublées fréquentes dans la langue ou au contraire jamais rencontrées (e.g., billot-bihhot).
  3. les items (VV/CCf) comportent soit des voyelles doublées soit des consonnes fréquentes doublées (e.g., reffur/reefur).

Cette épreuve propose 12 paires d’items par catégorie, soit au total 36 paires de pseudo-mots. Les listes complètes des items retenus figurent en annexe 10.

Les pseudo-mots sont présentés par paire, dans un cadre précédé d’un symbole. La réalisation de la tâche s’effectue successivement paire après paire. Sur incitation de l’expérimentateur, l’enfant pointe le symbole avant d’exécuter la consigne. Il lui est demandé de deviner lequel des deux mots inventés ne ressemblent pas à un vrai mot et de le barrer.