La variable dépendante est le nombre de mots cible identifiés.
Une analyse de variance 26 permet d’étudier l’influence de l’intérêt pour la lecture sur les performances en identification de mots écrits des deux groupes (I+, I-) et d’examiner l’effet de la fréquence lexicale de ces mots. L’ANOVA ne révèle pas d’effet significatif de l’intérêt pour la lecture [F(1, 37) = .252, p < .62]. Les scores obtenus par le groupe I+ (66.7 %) ne sont pas significativement supérieurs à ceux du groupe I- (63.9 %). Nous observons un effet de la fréquence lexicale significatif [F(1, 37) = 51.12, p < .0001]. Les mots de fréquence élevée sont mieux identifiés que les mots de fréquence rare (73.3 % vs 57.3 %) dans les deux groupes (p < .0001). L’interaction entre les deux facteurs n’est pas significative [F<1]. Le tableau 1.33 ci-dessous récapitule les données statistiques.
F+ | F- | |||||||||||
I+ |
|
|||||||||||
I- |
|
Contrairement à nos attentes, les enfants pour lesquels nous avons évalué un intérêt pour la lecture certain, ne manifestent pas d’habiletés significativement plus prononcées en lecture de mots que leurs pairs du groupe d’intérêt faible pour la lecture. L’influence de la fréquence lexicale s’exerce sur les compétences en identification de mots pour les deux groupes.
Plan expérimental : S<I2>*F2