Nous observons le nombre moyen de mots cibles identifiés (tableau 1.34). Une analyse de variance 27 nous permet d’étudier l’effet de l’intérêt pour la lecture et celui de la fréquence lexicale des mots que les sujets des deux groupes I+ et I- doivent identifier.
Le tableau 1.35 récapitule les statistiques descriptives.
F+ | F- | |||||||||||
I+ |
|
|||||||||||
I- |
|
Nous ne notons pas d’effet significatif de l’intérêt pour la lecture [F(1, 33)= .48, p < .493] sur les scores en identification de mots écrits. Le taux de réussite n’est pas significativement plus élevé pour le groupe I+ (62.1 %) que pour le groupe I- (59.1 %). Nous observons un effet de la fréquence lexicale significatif [F(1, 33) = 31.94, p<.0001] au profit des mots de fréquence élevée dans les performances des deux groupes (p < .0001). L’interaction entre les deux facteurs n’est pas significative [F(1, 33) = .49, p < .487].
Les enfants qui manifestaient un intérêt pour la lecture sensible en GS ne présentent pas en début de CP, de compétences en lecture significativement plus développées que les enfants d’intérêt moindre. Les deux groupes se révèlent de meilleurs lecteurs lorsqu’il s’agit d’identifier les mots les plus fréquemment rencontrés dans le lexique.
Plan experimental : S<I2>*F2