L’ANOVA 28 effectuée sur le nombre de lettres restituées dans l’ordre de la comptine alphabétique, à chaque session, indique une évolution de cette connaissance sur les lettres pour tous les sujets sans différence significative entre les deux groupes (cf. tableau 1.37).
N1 (GS) | N2 (GS) | N3 (CP) | ||||
E+ | E- | E+ | E- | E+ | E- | |
moyenne | 5.85 | 3.94 | 9.6 | 9.06 | 11.65 | 13.28 |
σ | 6.71 | 4.08 | 8.15 | 8.15 | 8.27 | 8.23 |
étendue | 0-26 | 0-16 | 0-26 | 0-26 | 3-26 | 4-26 |
L’analyse révèle un effet de la session [F(2, 72) = 25.24, p < .0001] ; l’ensemble des enfants améliorent leur connaissance entre N1 et N2 (p < .0004), entre N2 et N3 (p < .01) avec un taux de réussite progressif : 19 %, 36 % puis 48 % de lettres connues. Les enfants du groupe EE+ connaissent davantage la comptine que les enfants du groupe EE- (35 % vs 34 %) sans effet significatif cependant de l’exposition à l’écrit sur les connaissances de l’alphabet [F(1, 36) = .0174, p < .896]. A chaque session, les différences entre les performances obtenues par les deux groupes ne sont pas significatives. L’interaction entre le niveau scolaire et le degré d’exposition à l’écrit (cf. figure 1.20) n’est pas significative [F(2, 72) = 1.39, p < .26].
Plan expérimental S<E2> *N3