Les compétences en lecture silencieuse sont évaluées à l’aide du test d’identification de mots Timé2.
L’analyse de variance 36 permet d’étudier l’influence de l’exposition à l’écrit sur les performances en identification de mots écrits des deux groupes (EE+, EE-) et l’effet de la fréquence lexicale de ces mots. L’ANOVA ne révèle pas d’effet significatif de la variable contextuelle [F(1, 36) = 1.38, p < .25]. Les scores obtenus (cf. tableau 1.46) par le groupe EE+ (66%) ne sont pas significativement supérieurs à ceux du groupe EE- (59.4 %). L’analyse indique un effet de la fréquence significatif [F(1, 36) = 60.83, p < .0001] au profit des mots de fréquence élevée (71.4 % vs 54 %). Dans le groupe EE+, les performances sont significativement supérieures pour les mots de fréquence F+ (p <.0002) comme dans le groupe EE- (p <.0004). L’interaction entre les deux facteurs n’est pas significative [F(1, 36) = 1.06, p < .31]. Les tests post hoc montrent une différence significative (p < .039) entre les deux groupes pour les mots de fréquence lexicale élevée contrairement aux mots de fréquence lexicale faible pour lesquels, les scores ne diffèrent pas significativement (p < .54).
Bien que les performances soient supérieures pour le groupe le plus exposé à l’écrit, les sujets ne se distinguent pas significativement en identification de mots.
F+ | F- | |||||||||||
EE+ |
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EE- |
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Plan expérimental : S<E2>*F2