A l’aide d’une dernière analyse de variance 37 , l’effet de l’exposition à l’écrit est examiné dans l’épreuve d’identification de mots (Timé 3) proposée en début d’année de CE2. Les sujets sont au nombre de 33 (population initiale : 38) et se repartissent entre les deux groupes selon leur niveau d’exposition à l’écrit EE+ (19) et EE- (14). La moyenne est de 98.6 mois (écart-type = 3.41) pour les enfants du groupe EE+ et se situe à 97.4 mois (écart-type = 3.41) pour les enfants du groupe EE-.
Le tableau 1.47 précise l’indice moyen de détectabilité du signal pour chacun des deux groupes.
EE+ (N = 19) | EE- (N = 14) | |
moyenne | 0.84 | 0.05 |
σ | 0.19 | 0.17 |
étendue | 0.6 – 1.36 | -0.22 – 0.27 |
Les résultats obtenus (cf. tableau 1.48) n’indique pas d’effet significatif de l’exposition à l’écrit [F(1, 31)= .56, p < .81]. Le taux de réussite plus faible pour le groupe EE+ (57 %) ne se différencie pas significativement du groupe EE- (58.1 %). Nous observons un effet de la fréquence lexicale significatif [F(1, 31) = 35.67, p <.0001] au profit des mots de fréquence élevée (58.05 % vs 51.6 % de réponses correctes). Les performances en identification de mots fréquents sont significativement supérieures au performances d’identification de mots rares dans le groupe EE+ (p < .007) ainsi que dans le groupe EE- (p<.0003). L’interaction entre les deux facteurs n’est pas significative [F(1, 31) = 1.85, p < .18]. Les performances obtenues par les deux groupes ne se distinguent significativement ni pour les mots fréquents (p < .94) ni pour les mots rares (p < .55).
F+ | F- | |||||||||||
EE+ |
|
|||||||||||
EE- |
|
Les enfants pour lesquels nous avons estimé un niveau d’exposition à l’écrit élevé ne manifestent pas de compétences en lecture significativement plus développées que les enfants d’exposition moindre.
Plan expérimental : S<E2>*F2