II – Connaissances alphabétiques et identification de mots en CE2

L’analyse de régression est conduite à partir des performances obtenues par 49 sujets issus de l’étude initiale, relevées dans les épreuves proposées de la GS au début CE2.

Nous examinons le poids des connaissances alphabétiques sur les performances enregistrées à l’épreuve d’identification de mots proposée en début de CE2 (cf. tableau 1.54). Les quatre variables introduites prioritairement rendent compte de 17 % de variance du score de cette épreuve. De ces quatre variables, seule la contribution des performances obtenues aux cubes de Kohs (14 %) est significative. La variable "âge" ne participe que très peu à l’explication de variance (0.2 %) et le score obtenu au test de vocabulaire n’apporte pas de variance supplémentaire ; le score relevé aux épreuves phonologiques apporte 3 % de variance supplémentaire. Puis dans deux analyses de régression successives, deux variables indépendantes (NL1RC, NL1RS) émergent pour expliquer 7 % de variance supplémentaire.

Après le contrôle des quatre variables initialement introduites, la connaissance du nom de la lettre en capitales d’imprimerie et en écriture scripte observée en début de GS, s’avère constituer un prédicteur de la réussite en identification de mots. Nous n’observons pas de poids significatif de l’intérêt pour la lecture dans cette épreuve.

Le diagramme ci-dessous récapitule les liens prédictifs significatifs

Figure  1.24: diagramme décrivant les liens prédictifs entre les variables indépendantes et les performances en identification de mots (timé2, Timé3), en orthographe lexicale (production correcte de mots écrits, scores composites) et lecture à voix haute. Les flèches indiquent un poids significatif ; les nombres qui leur sont associés correspondent aux coefficients standardisés de régression β.

Note : *p<.05, **p<.01, ***p<.0001