1. Transcendantalisme

‘In the early and middle nineteenth century, the American Transcendentalists restated and reinvigorated that second dream [radical change in the principles, opinions, sentiments, and affections of the people]. [T]hey rejected traditional authority in favor of inner authority. Their term for autonomy was “self-reliance.” Transcendentalism seemed to them a logical extension of the American Revolution – spiritual liberation as a counterpart to the freedoms guaranteed by the United States Constitution. 87

Dans son manifeste du New Age, M. Ferguson ouvre ainsi un chapitre consacré au Transcendantalisme, intitulé : « The Transcendentalists – Extending the dream ». Pour nombre d’auteurs (et de participants) du New Age, ce courant philosophique, littéraire et métaphysique est le véritable précurseur de la nouvelle conscience. L’inspiration romantique confère aux Transcendantalistes un sentiment de proximité (« closeness ») avec la nature. De même, l’engouement pour l’Orient et l’Orientalisme aux Etats-Unis prend son véritable essor avec le transcendantalisme. Sensibilité au monde naturel et fascination pour l’Orient constituent deux sources d’inspiration communes aux Transcendantalistes et aux New Agers, ce qui explique la continuité entre leurs systèmes métaphysiques et philosophiques, avec notamment des concepts comme le monisme, la prévalence du cœur sur l’intellect, et une confiance en l’homme qui génère un certain optimisme.

Notes
87.

M. Ferguson, The Aquarian Conspiracy, p. 122.