1. La relation à la richesse matérielle

‘There seems to be growing sympathy, if not a mandate, for reversing the materialist trend. Maybe the etherealization is happening. A 1977 Harris poll showed an astounding preponderance of persons – 79 percent – favoring better use of basic essentials rather than reaching higher material standards of living. […] A majority said they preferred finding inner rewards from work rather than increasing productivity. 365

Pour comprendre le rapport ambigu et contradictoire qu’instaure le New Age avec la matérialité et l’argent, nous devons remonter à l’idéologie contreculturelle, afin de comprendre le processus par lequel le mouvement parvient à une telle définition. Nous décrirons ensuite l’acception contemporaine, la réconciliation qui s’effectue avec l’idée de richesse matérielle, la glorification qui en est faite d’un point de vue spirituel, et les confusions qui demeurent.

En tant qu’héritière de la contreculture, la nouvelle spiritualité participe au rejet du matérialisme de la culture capitaliste, éléments qui mènent à une consommation exacerbée et sans fin. A la place, les mouvements religieux contreculturels souhaitent instaurer un rapport à la matérialité plus sain, qui envisage la richesse non plus en tant que valeur sociale relative à la condition des voisins, mais en termes de satisfaction des désirs.

Il s’agit en premier lieu d’une réaction à la tendance consumériste américaine, qui est condamnée sur plusieurs plans. Tout d’abord, l’envie de posséder est insatiable, le désir entretient le désir et l’individu se retrouve « prisonnier » d’une insatisfaction perpétuelle. Ensuite, le réveil des sensibilités écologistes amène également à rejeter une société qui produit plus de déchets que n’importe quel autre pays, dans une quête de confort et de technologie éperdue. Enfin, une partie de la population américaine se tourne de plus en plus vers le monde, et remarque avec effarement que les Américains, qui consomment plus que n’importe quelle autre population, ne semblent pas plus heureux pour autant, et se plaignent de manière quelque peu égoïste de n’avoir jamais assez de superflu – alors que leurs voisins immédiats, au Mexique, meurent parfois de faim.

Ce triple constat amène les participants de la contreculture à tenter de trouver des réponses nouvelles à leur insatiable désir d’enrichissement. Les Nouveaux Mouvements Religieux font parfois le choix de l’ascétisme, c’est le cas de l’ISCKON. En effet, pour ce groupe comme pour bien d’autres, le mode de vie communautaire remet en question la notion de propriété individuelle, et même de propriété du salaire du travail individuel. Les communautés permettent de substituer aux désirs sans fins de l’individu, les besoins limités d’un groupe :

‘[…] the subjective and inexhaustible wants of individual persons give way to the objective (not merely collective) and therefore limited needs of persons in groups. Life is no longer a matter of wanting more and pursuing it, but rather of recognizing what is enough and accepting it. 366

Poussée à l’extrême, une telle philosophie justifie le legs de tous ses biens à la communauté, au gourou, ou au leader charismatique. Le détachement est une valeur à part entière, et la possession de biens matériels, signe de faible niveau d’évolution spirituelle, empêche l’âme d’évoluer vers des niveaux de conscience supérieurs.

Dans la « nouvelle conscience » – qui, née avec la contreculture, lui survit – le détachement est moins extrême et entier, mais intègre tous les aspects de la vie. Un véritable art de vivre naît, qui s’inspire de l’éloge du vide (exprimé dans un certain nombre de formules : « less is more », « small is beautiful ») et de pratiques souvent venues de l’Orient : Feng Shui*, Zen*. Avec l’influence de ces mouvements, la richesse n’est plus conçue en tant qu’augmentation des biens matériels, mais en tant que réduction des besoins. C’est cette conception qu’adopte Dan Millman :

‘“I am not poor, Dan, I’m extremely wealthy. And as a matter of fact, you must become rich to be happy.” He smiled at my dumbfounded expression, picked up a pen from his desk, and wrote on a clean white sheet of paper:’ ‘ Happiness = Satisfaction ’ ‘ Desires’ ‘“If you have enough money to satisfy your desires, Dan, you are rich. But there are two ways to be rich: You can earn, inherit, borrow, beg, or steal enough money to meet expensive desires; or, you can cultivate a simple lifestyle of few desires; that way you always have more than enough money. […] The secret of happiness, you see, is not found in seeking more, but in the ability to enjoy less.” 367

Dans le même temps, le travail (au sens de travail professionnel), n’est plus considéré comme une valeur en soi. En effet, dans les Etats-Unis des années 1950, la notion de travail et celle de richesse sont très proches. La valeur du travail repose jusqu’alors dans le statut social qu’il peut amener, en particulier par une amélioration au niveau économique. Le concept de « self-made man » si populaire, se fonde sur un travail personnel, sans aide familiale ou de l’Etat. Cette éthique du travail est aussi liée au calvinisme, pour qui la richesse matérielle constitue un signe de reconnaissance divine, et qui glorifie des vertus comme l’économie, la frugalité, le courage. La valeur du travail se comptabilise donc en statut socio-professionnel (reconnaissance sociale), reconnaissance religieuse, et pouvoir économique (qui est d’ailleurs lié au pouvoir politique).

Avec la remise en cause post-moderne des systèmes de valeur capitaliste et calviniste, les bases sur lesquelles reposent le travail disparaissent, entraînant à leur suite toutes les valeurs extrinsèques du travail, et amenant le doute quant à une quelconque valeur intrinsèque, comme le remarque L. Dawson : « There is more to life than work, Americans are increasingly discovering, Internet virtue is no longer to be measured primarily by wealth or worldly success. » 368

Par ailleurs, pour les classes moyennes – celles qui sont le plus impliquées dans la « nouvelle conscience » – le travail ne peut plus générer de reconnaissance sociale :

‘Les fonctions professionnelles de ceux qui se retrouvent dans la nébuleuse mystique-ésotérique sont le plus souvent vécues comme beaucoup trop étroitement spécialisées et n’offrant que des responsabilités et un prestige limités : elles ne peuvent pas constituer des pôles d’identification. 369

Le phénomène de différenciation entre la sphère familiale et la sphère professionnelle (cf. supra, Chapitre II. E. 2.), déjà très prononcé dans les années 1950, avait tendance à reconnaître que les valeurs de la sphère privée (l’individu considéré comme une fin en soi, quête d’épanouissement, valeurs chrétiennes) étaient plus importantes. Lorsque l’équilibre entre les deux se rompt, la sphère professionnelle est entièrement dévalorisée, et les participants de la contreculture doutent du sens même du travail.

Dans le même temps, modernisation et rationalisation du travail le rendent de plus en plus impersonnel, et inapte à générer du sens. La division du travail, le contexte bureaucratique moderne sont de plus en plus aliénants. J. Burfoot décrit le « triple processus » par lequel le travail en vient à ne plus produire de sens :

‘Differentiation produces fragmentation of meaning and the possibility of information overload, leading to meaning gap. The individual may not be able to pull the self and society back together into a meaningful whole. At the same time, this process may continually isolate individuals from each other because of the lack of a shared meaning element. ’ ‘Disenchantment, as a reaction to increasing bureaucratic organization in society, may be seen as a process in which the possibility for personal satisfaction and meaning within the social framework decreases. Bureaucracy, because of its lack of expression for human feelings, and the fixed nature of its organization, is impotent in providing meaning for social actors. Thus, the social actor begins to experience society as banal. Society is no place for the investment of feelings or hope for future change within that system. ’ ‘Alienation, produced by gaps between conception and execution in social action, is particularly important in capitalist society because of the class division of mental and material labor. The worker is alienated from his or her true self because he or she cannot combine conception and execution in spontaneous, creative production. 370

Dans les années 1960, un détachement du matérialisme s’effectue, qui est rendu possible par les conditions économiques favorables et le très faible taux de chômage, permettant aux jeunes de dédaigner le monde économique, d’autant plus qu’ils bénéficient souvent du soutien de leurs parents. Le sens de la vie est recherché hors de la sphère professionnelle, dans des activités de loisirs dénuées de toute connotation économique. Le don de son travail (bénévolat), tout comme les modes de survie « non-productifs » (demander la charité, par exemple) se développent dans les communautés et Nouveaux Mouvements Religieux. C’est le cas par exemple dans l’ISKCON.

Avec le passage de la contreculture au New Age, et notamment le déclin du mode communautaire dans un contexte de crise économique, l’attitude des anciens hippies par rapport à l’argent se modifie. Tout d’abord, l’on assiste à un retour de l’éthique calviniste, qui semble n’avoir jamais réellement disparu. En effet, même au cœur des communautés, il existe une correspondance entre circulation de l’argent et reconnaissance divine : les adeptes qui ont le plus de succès dans leur quête sont considérés très « spirituels » et proches de Dieu, comme le remarquent D. Bromely et A. Shupe :

‘Analogous to the Calvinist Ethic described in Weber’s classic monograph (1958), success in fundraising is interpreted as a sign of spiritual merit and a “correct spiritual relationship” with God and not as the outcome of cleverness or personal talent. 371

Une telle idéologie présente un avantage important : ceux qui ont du mal à récolter de l’argent trouvent ainsi une motivation pour persévérer dans leurs tentatives. Ils pensent en effet que leurs difficultés ne sont pas structurelles mais dues à leur avancement spirituel, et sont ainsi amenés à poursuivre cette activité, malgré leurs échecs.

Ce schéma, qui associe réussite matérielle et spirituelle, avait cependant perdu du terrain dans les années 1960 et 1970. En effet, si on le retrouve dans les communautés, cela reste un processus implicite, méconnu du public, et qui fonctionne uniquement au sein de la communauté, c’est-à-dire que l’argent récolté n’est pas personnel mais appartient au groupe, parfois même à Dieu, Krishna ou autre. L’avènement de la crise économique dans les années 1980 secoue l’ensemble du mouvement contreculturel, les conditions économiques qui avaient favorisé l’émergence de la contreculture précipitant ensuite sa fin. Les anciens hippies, confrontés au besoin de trouver un travail, et souvent de nourrir leurs familles, se voient obligés de redéfinir leur rapport à l’argent.

Cela apparaît tout d’abord par le biais d’un retour de la société de consommation, dans le sens où l’on préfère maintenant augmenter ses revenus plutôt que de diminuer ses besoins. Une certaine anxiété apparaît dès qu’il s’agit de renoncer aux avantages matériels. L’on observe cette tendance dans The Celestine Prophecy :

‘“But what about money?” I asked. “I can’t believe people will voluntarily reduce their incomes.”’ ‘“Oh, we won’t have to,” Dobson said. “The Manuscript says our incomes will remain stable because of the people who are giving us money for the insights we provide.” 372

Enfin, le retour de l’éthique calviniste se manifeste plus clairement, avec certains « prophètes » de la « nouvelle conscience » qui affirment haut et fort que la richesse matérielle est un signe de reconnaissance divine, ou tout au moins de spiritualité élevée. C’est le cas de D. Chopra, par exemple :

‘He [Deepak Chopra] is also possibly the first New Age spiritual guru to claim that wealth is God-given. ‘I have no qualms about being a millionaire and I want everyone to know that they can do it too,’ he has said. ‘People who have achieved an enormous amount of success are inherently very spiritual.’ 373

Le parallèle entre D. Chopra et D. Carnegie est revendiqué, puisque l’auteur New Age a écrit un ouvrage intitulé : The Seven Spiritual Laws of Success.

En conséquence, il faut donc réapprendre à accepter la richesse, processus qui s’avère parfois difficile. On assiste au bourgeonnement d’une multitude de stages qui proposent de « retrouver le chemin de la richesse ». Le Chopra Center, par exemple, propose un séminaire : « SynchroDestiny – Enlightened Leadership for Personal Internet Professional Success ». Voici quelques avantages que l’on peut en retirer :

‘You will learn specific skills that will enable you to be a successful leader in any environment. […]’ ‘Spend intimate time with Deepak and Dr. David Simon exploring how to tap into the field of pure potentiality to orchestrate the fulfillment of all your desires. […]’ ‘[…] you will learn:’ ‘How to connect with the creative power of nature.’ ‘How to use the organizing power of intent to fulfill your desires.’ ‘How to experience the progressive realization of worthy goals, including the expansion of material abundance. 374

L’acceptation de la richesse se transforme donc en quête matérielle qui vient faire écho et valider la quête spirituelle. Cependant, cela implique qu’il faut renouer des liens avec le milieu de l’emploi et la notion de travail.

La contreculture a changé d’objectif : alors qu’il s’agissait de réagir à la culture utilitariste en fuyant les contextes bureaucratiques et commerciaux, il s’agit dorénavant de réformer ce même contexte bureaucratique afin de le rendre plus supportable. Le travail salarié avait été rejeté en partie parce qu’il utilisait l’humain en tant que moyen en non en tant que fin, et parce qu’il justifiait l’exploitation de l’homme par l’homme. Le New Age se donne donc pour but de revaloriser l’éthique du travail, tout d’abord en instaurant la possibilité de relations professionnelles selon le schéma pèlerinage, ce qui permet à chacun de se réaliser, et d’éviter les sentiments de culpabilité.

D’autre part, il devient possible de bien faire son travail sans entrer en contradiction avec ses principes. « Ethique » et « travail » ne sont plus antinomiques, et l’on voit apparaître une nouvelle école d’hommes d’affaires : les « New Age businessmen », qui respectent les principes de développement harmonieux de soi, de l’autre (partenaire commercial), de la société et du monde. En conséquence, des entreprises se construisent également dans le respect de l’éthique New Age, comme The Body Shop. Le monde du travail et des affaires n’est donc plus rejeté en bloc, c’est désormais au consommateur et au travailleur qu’il appartient de distinguer les « bons » (dont le respect d’une éthique permet la réalisation de soi) des « mauvais ».

Ainsi, le travail revalorisé permet de retrouver un contact avec le divin. En effet, travailler consiste à faire un effort sur soi, effort d’autant plus significatif qu’il permet de renouer avec l’expérience de l’humanité de chacun. M. C. Ernst résume ainsi la nouvelle conception du travail :

‘La notion “Nouvel Age” du travail présuppose que:’ ‘1. l’individu qui se place à un niveau supérieur de conscience peut “se réaliser” dans son travail;’ ‘2. le travail bien fait, dans lequel il engage sa personne tout entière, permet à l’individu de “réaliser ses potentialités”, c’est-à-dire retrouver l’étincelle divine qui est en lui ;’ ‘3. dans ces conditions, le travail est jeu, plaisir et amusement (fun);’ ‘4. chacun peut trouver le travail pour lequel il est fait et où il aura l’occasion d’expérimenter les points 1, 2 et 3… 375

Cette idéologie repose sur un certain nombre de concepts fondamentaux du New Age. En premier lieu, la circulation de l’argent est considérée dans le New Age comme l’une des manifestations de la circulation de l’énergie universelle, c’est donc à une véritable économie spirituelle que nous avons affaire. L’idée d’énergie est omniprésente dans la « nouvelle conscience », au point que « tout est énergie », selon la formule du tantrisme*. C’est de cette énergie universelle que viendra la transformation des individus, ainsi que du monde, c’est elle qui sous-tend tout principe de vie. Autour de ce concept s’organisent stages et thérapies, et la popularité de termes comme « synergie », « vibrations », « ondes ».

L’argent, tout comme la lumière ou la chaleur, n’est qu’une manifestation de cette énergie à caractère spirituel, et sa circulation est nécessairement bénéfique. Il est donc normal d’échanger énergie spirituelle contre énergie monétaire, comme l’explique J. Redfield :

‘“[…] The Ninth Insight says that once we begin to give constantly, we will always have more coming in than we could possibly give away.’ ‘“And our gifts,” he went on, “should go to the persons who have given us spiritual truth. When people come into our lives at just the right time to give us the answers we need, we should give them money. This is how we will begin to supplement our incomes and ease out of the occupations which limit us. As more people engage in this spiritual economy we will begin a real shift into the culture of the next millennium. We will have moved through the stage of evolving into our right occupation and will be entering the stage of getting paid for evolving freely and offering our unique truth to other. 376

Ce principe nie la possibilité même de manipulation ou d’escroquerie, il n’y a que circulation d’énergie universelle, qui part du divin et y retourne. Cette philosophie est d’ailleurs à l’œuvre dans les Nouveaux Mouvements Religieux :

‘Because donations are defined as God’s property, and members see their movements as carrying out God’s will, it is rather easy to engage in and rationalize fund-raising practices which otherwise would be defined as deceptive and manipulative. 377

Ainsi, la vie n’est plus une lutte incessante, il n’y a plus de perdants, la circulation de l’énergie évolue – comme tout au sein du New Age – en cercle. La vie est donc considérée comme un jeu : « life is a game ». Un certain nombre de mouvements utilisent cette formule, (utilisée initialement par est*) et on la retrouve également dans la littérature populaire du New Age, comme dans The Way of the Scout, ainsi que le résume l’auteur :

‘To the scout, each day is filled with adventure, excitement, intensity, and play. Life is a huge playpen, waiting for the scout to break routine and move out of context, becoming invisible to everyone. 378

La vision holistique du New Age rejette donc le dualisme qui oppose matériel et spirituel. C’est en allant jusqu’au bout de cette idéologie qu’elle parvient à rationaliser la place qu’a pris le matérialisme en son sein. Il semble qu’ainsi le rapport à l’argent soit entièrement bouleversé, dans un processus « en boucle » : par exemple, le Feng-Shui, tradition orientale qui visait tout d’abord à simplifier la vie et se débarrasser du superflu, est utilisé comme moyen de s’enrichir au cours de stages. 379

Cet ensemble de concepts se pose donc à la source du retour de l’éthique calviniste et de l’émergence de l’homme d’affaire New Age. Ce processus inverse la tendance contreculturelle d’une part, et permet aux anciens hippies de trouver un moyen de survivre et prospérer dans la société américaine contemporaine, sans pour autant renier toutes ses valeurs d’autre part.

Notes
365.

M. Ferguson, The Aqurian Conspiracy, p. 330.

366.

S. Tipton, Getting Saved From the Sixties, p. 237.

367.

D. Millman, Way of the Peaceful Warrior, pp. 167-168.

368.

L. Dawson, Comprehending Cults, p. 167.

369.

F. Champion, “Les Sociologues de la Post-Modernité Religieuse et la Nébuleuse Mystique-Esotérique,” p. 164.

370.

J. Burfoot, “The Fun-Seeking Movement in California,” (pp. 147-164) in E. Barker (ed.) Of Gods and Men, pp. 153-154.

371.

D. Bromley and A. Shupe, “Financing the New Religions: A Resource Mobilization Approach,” Journal for the Scientific Study of Religion, 1980, p. 232.

372.

J. Redfield, The Celestine Prophecy, p. 225.

373.

N. Drury, Exploring the Labyrinth, p. 98.

374.

Voir Annexe IV.

375.

M. C. Ernst, Le mouvement religieux contreculturel, p. 611.

376.

M. C. Ernst, Le mouvement religieux contreculturel, p. 226.

377.

D. Bromley and A. Shupe, “Financing the New Religions: A Resource Mobilization Approach,” p. 232.

378.

T. Brown, The Way of the Scout, 1995.

379.

Voir Annexe VII.