Sweet Daddy Grace

Sweet Daddy Grace est considéré comme l’évêque, au pouvoir souverain, de la « Maison de Prière » (« United House of Prayer for All People »), et toute bénédiction découle de sa personne. En particulier, il effectue guérisons, procure parfois l’extase de l’esprit, mais le plus souvent des honneurs cérémoniaux, et le privilège de partager sa vie somptueuse. Les services religieux sont extrêmement émotionnels (principalement des danses/transes sur une musique rythmée) ; la théologie est quasiment inexistante, si ce n’est qu’elle exige des fidèles une obéissance aveugle, et un détachement des valeurs matérialistes, et de leur argent. En 1960, la mort de Sweet Daddy Grace provoque une crise existentielle pour le mouvement, qui sera finalement repris par W. McCollough jusqu’en 1969.